L’Administration détourne 200 milliards € par an

L’Administration détourne 200 milliards € par an

 

L'administration détourne 200 milliards d'euros par an.

L’Administration détourne 200 000 000 000€ (200 milliards €) par an en frais de fonctionnements inutiles. Il ne s’agit pas d’un simple relâchement coupable, mais d’une ponction dévastatrice des forces vives du pays. Ce fait politique majeur, dont personne n’osera parler, sera en creux au centre de l’année électorale qui s’ouvre.

32% de frais de fonctionnement

Je cherchais ce chiffre depuis longtemps. Dans un rapport publié par l'Institut Montaigne en Mars 2019, Jean-Ludovic Silicani, haut fonctionnaire, ancien Commissaire à la Réforme de l’État, nous l’a enfin dévoilé : notre pays consacre 18% du Produit Intérieur Brut (PIB), c’est à dire de la richesse créée par le pays, à payer le personnel administratif, les bureaux et les autres frais de fonctionnement de son Administration (ordinateurs, téléphones, automobiles, frais de représentations, consultants, etc.). Comme la dépense publique représente 56,4% du PIB, ça veut dire que 32% de nos impôts et des dettes que nous accumulons servent à payer ses frais généraux.

Le reste sert véritablement à quelque chose : 57% de la dépense publique vont aux dépenses dites « d’intervention », c’est à dire les diverses aides, subventions et transferts sociaux accordés aux particuliers, associations et entreprises, 7% sont des investissements et 3,5% environ servent à régler le coût de la dette.

Alors, 32%, soit 413 000 000 000 € de frais de fonctionnement par an (chiffre 2017), c’est beaucoup ou pas ?

L’Administration détourne 200 milliards

  • L’État lui-même a établi un standard (pour les autres) : 15%. Suite au scandale des dépenses somptuaires de la Ligue contre le Cancer payées avec les dons, il a en effet établi que les frais généraux d’une association d’intérêt général ne pouvaient pas dépasser ce chiffre.

  • On estime que les frais de fonctionnement public en Allemagne s’élèvent à 8-10% du PIB, soit en environ moitié moins qu’en France.

Réponse : 32% c’est au moins deux fois trop. 200 000 000 000 € (200 milliards) de trop.

Ces 200 000 000 000€ de trop, c’est 3 fois le budget des Armées, 17 fois celui de la Justice, 40 fois celui de l’Agriculture.

En frais de personnel et de fonctionnement inutiles.

Chaque année !

Une méthode de dissimulation éprouvée

Pour nous cacher ce détournement, l’Administration, avec la complicité active de la presse officielle, a mis en place différents discours :

  • Les frais généraux sont un mal nécessaire (ce qui est vrai mais pas à ce niveau)

  • Si vous critiquez l’administration, c’est que vous êtes un être primaire qui n’aime pas les fonctionnaires ! (sans commentaire)

  • Tout est transparent : lisez les dizaines de milliers de rapports et de pages de sites internet (ce qui est vrai, la complexité servant ici d’opacité),

  • L’administration fait des efforts de réduction de coûts (à part réduire les prestations au public c’est faux).

Si vous n’êtes toujours pas convaincus, arrive l’argument massue : vous remettez en cause le contrat social, la nécessaire solidarité, la protection des plus faibles, la redistribution etc. Vous êtes un égoïste au cœur de pierre qui tourne le dos au bien commun !

Nous y voici : la classe dominante, mandarinale, confond son intérêt de classe avec l’intérêt général. Paraphrasant la grande General Motors des années 1960 aux États-Unis, voici son slogan : ce qui est bon pour l’Administration est bon pour la France !

Et puis, si vous n’êtes pas d’accord, on fait grève.

Un détournement fiscal mortel

Des frais de fonctionnement au standard international (10% de PIB), ça signifierait :

  • La fin des déficits publics qui sont de 3 à 6% du PIB (hors COVID), soit beaucoup moins que les détournements de l’Administration,

  • Une baisse de tous les impôts de 15% à 18% (TVA, charges sociales, etc.),

  • Alternativement, à imposition égale, des dépenses d’intervention augmentées de 200 milliards : une éducation nationale plus performante, une administration de la santé qui fonctionne (enfin), des capacités de défense largement supérieures, des minimas sociaux plus confortables, etc., vous pouvez rêver !

  • Ou, dans la pratique probablement, un mix des deux.

Une sale histoire d’argent qui détruit le pays

La gauche réclame plus d’impôts pour plus de redistribution, la droite moins d’impôts pour soutenir la compétitivité des entreprises. Ces deux discours teintés d’idéologie ne prennent pas en compte la réalité toute simple : notre Administration détourne des sommes gigantesques au profit de son clan et prive ainsi le pays de ses ressources et de son énergie créatrice.

Il ne s’agit pas juste d’un dépassement coupable, mais bien d’un détournement de fonds débilitant qui détruit l’économie, l’emploi, le lien social, le consentement à l’impôt, la redistribution et la protection des plus faibles. Sans compter que la dette abyssale qu’elle nous met sur le dos signifie, à terme, la perte de notre indépendance nationale.

Comme un trou noir qu’on ne veut pas voir, l’Administration française aspire et détruit tout sur son passage, et d’abord la France.


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1 commentaire(s)

  1. Au coût administratif dans les administrations publiques, il faut ajouter les coûts obligatoirement induits par la réglementation bureaucratique pour les entreprises, associations et particuliers. Les procédures administratives, les normes toujours plus complexes, lourdes, redondantes, les recours, la longueur des procédures font du chiffre d'affaires pour une multiplicité de cabinets de juristes, "experts" en environnement, etc., mais ne font ni enrichissement, ni une bonne balance commerciale, ni le bonheur des français.


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