Amnesty adresse un Carton rouge à la France
Amnesty adresse un Carton rouge à la France
Amnesty International a publié le mercredi 7 avril 2021 son rapport annuel où elle dénonce, à juste titre, « l’instrumentalisation du virus par des dirigeants » comme l’un des cinq facteurs aggravant la « crise du COVID-19. » Pour Agnès Callamard, son nouveau Secrétaire général, « certains dirigeants du monde n’ont pas été à la hauteur de la crise du Covid-19. » Elle donne un « carton rouge » à la France car elle « estime que notre pays est engagé dans une voie «nocive» pour les droits humains ». Au commencement sont l’épidémie et son adversaire, le système de santé.1 Un système de santé déliquescent.
Amnesty écrit dans son rapport : « Affaiblis par des décennies de sous-investissement et par leur impréparation, les systèmes de santé et les programmes de protection sociale se sont trouvés démunis face à cette crise. » La défaillance du système de santé est vraie pour la France. Le système de santé a manqué de tout, tests, masques, tenues de protection pour les soignants, respirateurs. Il manque encore de lits d’hospitalisation, de lits de réanimation avec leur personnel etc... C’est cette dernière carence, jamais corrigée et entretenue puisque le gouvernement continue de fermer des lits, qui sert d’alibi aux mesures de confinement. S’y sont ajoutés les interdictions de prescrire des traitements précoces, les freins aux prescriptions d’antibiotiques, les poursuites contre les médecins qui enfreignaient les consignes pour simplement soigner leurs patients, les incitations à ne pas consulter rapidement le médecin généraliste mais d’attendre la détresse respiratoire pour aller aux urgences, entrer à l’hôpital et y mourir, (20 % mourraient le jour de leur arrivée et 50 % dans les trois jours). Dans les faits les Français sont contraints de payer très cher leur système de santé. Or le moment venu, il ne leur permet pas d’accéder aux soins qu’ils ont « prépayés ». La cherté s’évalue en termes financiers et de pertes de libertés : monopole public donc obligatoire sous peine de sanctions, pas de libre choix de la couverture santé, perte du « pouvoir d’achat » d’un « service santé » plus efficace. Le problème du système de santé français est structurel. Il est contenu dans son acte de naissance : les Ordonnances de 1945. C’est un système étatique collectiviste porté par les Gaullistes et les communistes. Pour Bastiat c’est un système « socialiste » basé sur la « spoliation légale » Très tôt ( dès Antoine Pinay) la Sécurité sociale a dû faire des économies parce que les dépenses étaient supérieures aux recettes. Malheureusement comme la cause profonde de la faillite était ignorée les remèdes aggravaient le mal. Depuis des décennies ils consistent en fuir dans la réglementation et l’étatisme : fliquer les professionnels, restreindre l’offre pour réduire la demande : numerus clausus (Qui existe toujours aujourd’hui dans les faits), fermer administrativement des établissements, des lits, dérembourser. Ce qui veut dire rationner les soins, déshabiller Pierre pour habiller Paul. La décrépitude et le rationnement ont longtemps été masqués. Ce système peut donner l’illusion en période de prospérité et de croissance économique. Mais la croissance économique est incompatible avec l’économie socialiste dont il est issu, donc tôt ou tard le système s’effondre. Depuis quelques années les « déremboursements » sont devenus plus douloureux. Les pénuries sont flagrantes, des milliers de gens, professionnels de santé (privés comme hospitaliers), et autres, sont descendus dans la rue contre des fermetures de structures sanitaires ou pour réclamer « des moyens » matériels et humains, les déserts médicaux sont apparus. Les tarifs administratifs, qui sont des marqueurs politiques, remplacent l’information des prix. Il ne peut y avoir d’adéquation entre les besoins et les moyens, entre l’offre et la demande. Ce n’est pas un problème de moyens globaux, la France dépense des sommes considérables pour la santé : 208 milliards d’euro. C’est un problème de mal investissement avec d’un côté pénurie, rationnement et de l’autre par exemple une administration devenue pléthorique au détriment du soin. « En même temps » un grand laxisme dans les dépenses conduit à une fraude sociale gigantesque. Création étatique la Sécurité sociale est aussi un instrument pour acheter des voix aux travers de remboursements « spécifiques » d’actes et traitements qui ne sont pas des soins. Ce système a un fonctionnement à la Madoff. Il lui faut des entrants pour financer les dépenses des gens qui sont « couverts ». Donc une obligation d’entrer. Quand il n’y a pas assez d’entrants l’État spolie par la dette les générations qui arrivent. Un système de rationnement et pénurie est incapable d’encaisser un choc. C’est ce qui s’est passé avec la COVID.2 La destruction des Droits naturels, outil de gestion de la COVID
On ne peut que constater que, dans beaucoup de pays, essentiellement riches et occidentaux, la solution retenue pour, paraît-il, venir à bout de l’épidémie est la coercition sociale. Coercition non seulement inefficace et aggravante sur la COVID, mais aussi « voie nocive pour les droit humains ». C’est une décision politique et uniquement politique. En France elle date des 12 et 16 mars 2020.
Les pays qui n’ont pas confiné et ceux qui ont utilisé des traitements précoces tels que l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine, certes non officiellement validés, s’en sortent le mieux. En dépit de cela, les dirigeants des pays coercitifs ont persévéré dans la voie de l’oppression. Les gouvernements ont vu le parti qu’ils pouvaient tirer de la COVID. Leur ratage initial, en aggravant l’épidémie, apporta même de l’eau à leur moulin, renforçant la croyance en une épidémie gravissime. Ils purent ainsi rebondir. Ils instillèrent la peur dans la société. Grâce à elle ils ont manipulé les personnes, pour les soumettre à leur bon vouloir et pour parvenir, sans révolte, à ces assignations à résidences et autres mesures liberticides à l’égard de gens qui n’ont commis aucun délit. Ce recul des libertés est également pointé du doigt par The Economist dans son dernier Democracy index où « La France arrive pour sa part à la 24e place . Elle est ainsi reléguée dans la catégorie des «démocraties défaillantes», (...) la France a perdu des points en raison des «restrictions de la liberté de déplacement» au travers de «plusieurs confinements et des couvre-feux nationaux» (…) « la suppression des libertés individuelles dans les démocraties avancées a été le fait le plus marquant de 2020». » Quelles que soient les formes de confinement, d’enfermement total ou partiel, de couvre-feu, des limitations aux déplacements, des fermetures d’activités économiques, culturelles, commerciales, sportives, scolaires etc...ces contraintes sont des atteintes directes aux Droits Naturels : Personnalité, Liberté et Propriété. Par exemple fermer un lieu recevant du public porte atteinte à la Propriété du détenteur du lieu, à la Liberté du propriétaire du local et à celle de l’usager et à leur Personnalité puisque le libre arbitre, la responsabilité personnelle leur sont niés et leurs projets de vie sont bouleversé.
2 commentaire(s)
Robot Bastiat
[…] la première partie ” Amnesty adresse un carton rouge à la France […]
Robot Bastiat
[…] mesures de contrainte engendrent d’énormes souffrances économiques et sociales. Le Pr Loannidis en parle, Amnesty international et bien des organisation caritatives […]