VERS LA GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS
« La montée de mouvements politiques résolus à remplacer le système des partis, et le développement d’une forme totalitaire nouvelle de gouvernement, ont eu pour arrière-fond un effondrement plus ou moins général, plus ou moins dramatique, de toutes les autorités traditionnelles. Nulle part cet effondrement n’a été le résultat direct des régimes ou des mouvements eux-mêmes. Tout s’est passé plutôt comme si le totalitarisme, sous la forme des mouvements aussi bien que des régimes, était le mieux fait pour tirer parti d’une atmosphère sociale et politique générale dans laquelle le système des partis avait perdu son prestige, et dans laquelle l’autorité des gouvernements n’était plus reconnue. » (Arendt H., 1954, La crise de la culture).
La démocratie a été complètement bafouée par des élus qui se prétendent démocrates, mais qui ont favorisé le Nouveau front populaire au détriment du Rassemblement national en manipulant les voix de leurs électeurs. Les “vrais” démocrates, après avoir qualifié le RN de parti raciste et LFI de parti membre de “l’arc républicain”, ostracisent maintenant LFI en sollicitant le soutien du RN. Les girouettes ont tourné !
Les caisses de l’État sont vides, mais la gauche ne veut pas réduire les dépenses, ni la droite augmenter les impôts, tandis que le centre est partagé. Michel Barnier, le “plus petit commun diviseur ” de l’Assemblée nationale, est confronté à des revendications opposées et issues de partis qui menacent de faire chuter le gouvernement sans se préoccuper des conséquences.
Les manifestations contre les aéroports, les méga bassines, les barrages et les autoroutes, se multiplient et deviennent très violentes, mais des élus y participent, financent des stages de “désobéissance civile ” et accusent la police de tuer ! L’immigration est complètement incontrôlée, les bidonvilles se multiplient, les trafiquants sont de plus en plus violents, le logement est en crise.
Le Hamas et le Hezbollah sont considérés par une partie de la population et d’étudiants comme des mouvements de libération, comme jadis l’URSS stalinienne et la Chine maoïste. À Sciences Po, Normale Sup., dans les universités, beaucoup d’étudiants et même des chercheurs ont perdu le sens des réalités en participant à des manifestations de défense d’organisations terroristes. Les autorités universitaires, complètement dépassées et impuissantes, et peut-être même parfois complices, ne jouent plus leurs rôles. Tous ont oublié que le génocide à craindre est celui des Juifs, que deux tombes atomiques iraniennes suffiraient à faire disparaître.
L’État est trop divisé pour rétablir “l’ordre”, et souvent contredit par l’Union européenne dont la politique est incompréhensible. “L’ordre” est d’ailleurs un mot interdit en France, comme “black” est le “n-word” aux États-Unis.
Je vais me faire traiter de “facho” par les étudiants et anarchistes, défenseurs de leur liberté d’expression et pour l’interdiction de celles des autres, sûrs de leur vérité et du mensonge des autres. Ceux d’entre eux qui savent lire ne lisent pas, ce n’est pas grave parce qu’ils ne comprendraient pas. Pour les autres, ils hurlent avec les loups. Tous seront les premiers mangés par l’avenir radieux de l’humanité qu’ils se préparent.
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