L’État et le « Réchauffement climatique », la marche totalitaire
« Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s'agrandir. Il se trouve à l'étroit dans sa mission de surveillance ». Frédéric Bastiat Profession de foi électorale 1846
L’État s’étend sans cesse au détriment de la vie privée. En France il ne peut s’étendre avec une brutalité excessive, il doit éviter de réveiller les citoyens. Nous sommes une démocratie représentative à scrutin majoritaire que les Français confondent avec un pays libre. Dans ce contexte l’État doit obtenir l’adhésion de l’électeur, qui est prise comme un consentement à son sort.
Pour l’État les meilleurs prétextes pour intervenir sont la peur, qui renvoie à l’État protecteur, et "l’intérêt général", qui renvoie à la "justice sociale" que seuls les politiciens pourraient appréhender. Le réchauffement climatique a l’avantage de jouer sur les deux tableaux. Qui plus est, il culpabilise l’individu, réduisant ainsi ses capacités de critique, donc de défense.
L’énorme intérêt de ce prétexte est que ses objectifs sont lointains : 2100.
• Il détourne l’attention des gens des problèmes d’aujourd’hui. Les hommes de L’État en profitent pour affirmer que seul le politicien possède la hauteur de vue nécessaire pour comprendre le problème. Le commun des mortels ne l’aurait pas. Il serait englué dans des contingences bassement matérielles telles que : travailler, se nourrir et se loger. En un mot, survivre dans des conditions de vie rendues difficiles par des politiques ineptes.
• Personne ne pourra juger des résultats. Nous serons presque tous morts en 2100 et les personnes qui supporteront les conséquences des décisions prises aujourd’hui ne sont pas encore nées.
• Sans éveiller de méfiance les hommes de l’État peuvent prétendre que ce « réchauffement » est facile à démontrer parce qu’il aurait des conséquences dès aujourd’hui : c’est ce qu’on voit. Ainsi n’importe quelle image d’inondation ou de sécheresse, de cyclone ou de tornade , d’animal « en souffrance », de préférence sur un morceau de banquise, de glacier « qui fond », de jour « le plus chaud »ou de coup de froid, de surproduction agricole ou de mauvaise récolte est censée illustrer, donc démontrer, ce fameux « réchauffement ». Pour enfoncer le clou, on noie le citoyen sous des chiffres et des statistiques qu’il ne peut vérifier, mais qu’il est prié d’avaler sans barguigner.
Autrement dit, les politiques se perdent dans l’horizon lointain des constructions artificielles et prennent des décisions dont ils ne subiront jamais les conséquences. Leur irresponsabilité est absolue. C’est donc très facile de faire n’importe quoi. La solution proposée pour lutter contre ledit réchauffement n’a rien d’original. Il s’agit de réglementer, taxer, contraindre, soumettre les individus. C’est là où l’État voulait en venir.
2100 c’est loin, mais les technocrates et politiciens de tous les pays y trouvent leur compte dès aujourd’hui. Les pays dits émergents veulent de l’argent, 100 milliards de dollars par an, à prendre dans la poche des habitants des pays dits riches, forcément coupables. Dans les pays développés, les politiciens veulent accroître leur empire sur la vie des gens. Au final, tous veulent non seulement le pouvoir mais davantage de pouvoir.
Il n’est pas raisonnable de faire confiance aux politiciens pour « sauver la planète » en 2100, alors qu’ils sont la cause des problèmes, bien réels ceux-là, que la France vit aujourd’hui et qu’aucun politicien n’a été, et n’est, capable de résoudre. Aucun n’a réussi à équilibrer un budget depuis 1974, aucun n’a réduit la dette, aucun n’a réduit durablement le chômage, aucun n’a résolu le problème du mal logement et des SDF, aucun n’a résolu le problème de la misère et des nouveaux pauvres, aucun n’a résolu le problème des régimes de retraite ni de la Sécurité sociale. Bien au contraire, suite à leurs actions la situation s’est aggravée dans tous les secteurs. Si l’État ne résout rien, mais aggrave tout ce qu’il touche, parce qu’il est le problème et non la solution, il est certain que la situation de la planète sera pire en 2100 que s’il n’intervenait pas. L’étatisme entraîne partout la misère, la pauvreté. Il n’y a pas d’exception. Il n’y en aura pas pour la Terre, qui a toutes les chances de devenir l’exact contraire de ce que promettent les politiciens : un vaste goulag, pauvre, pollué et défiguré.
Que le réchauffement soit avéré ou non, anthropogène ou non, l’État ne doit pas intervenir. Les individus doivent être laissés libres de leurs choix et décisions. La liberté économique engendre la prospérité et les innovations. Elle est le meilleur moyen de protéger l’environnement et la biodiversité. Les pays les plus libres bénéficient de la meilleure qualité environnementale. Dans les pays où la liberté économique est la règle, la production d’un dollar de PIB se fait économiquement et sans gaspillages. http://www.contrepoints.org/2015/09/28/223495-moins-de-liberte-economique-plus-dure-sera-la-chute
Le fond du débat n’est pas d’être « réchauffiste » ou « climatoseptique ». Il devrait être possible à chacun de discuter de tout librement et de croire ce qui lui chante. Pour un libéral, l’important est d’éviter que ledit réchauffement soit un prétexte pour imposer « de gré ou de force » une opinion, pour imposer une intervention accrue de l’État dans la vie des individus. L’important est de laisser les individus libres de choisir et d‘agir. C’est l’action humaine. Il n’y a pas d’autre solution pour éviter l’avènement d’un totalitarisme mondial.
Olivier Postel-Vinay se définit lui-même comme « climato agnostique ». Comment se fâcher en famille sur le réchauffement climatique est le sous-titre de son livre "La comédie du climat", éditions JC Lattes. Le 5 mars 2016 venez l’écouter et, comme toujours au Cercle, débattre librement sans vous fâcher ! http://www.bastiat.net/fr/evenements/par-le-cercle/article/la-comedie-du-climat
Dans l’épilogue de son livre il écrit: « Toute fausse croyance générée au sein de l’esprit démocratique prête le flanc à des tentatives souvent très réussies d’exploitation et d’intoxication, en provenance d’une foule d’acteurs qui y trouvent leur intérêt. »
Pas mieux !
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