L’Elite Oligarchique Occidentale - Sa Trahison (Partie 2

L’Elite Oligarchique Occidentale - Sa Trahison (Partie 2

L’Elite Oligarchique Occidentale - Sa Trahison (Partie 2)

Finn Andreen, jan. 2024


 

Note : la première partie de cet essai est disponible ici (lien à ajouter).


 

Ayant été d’abord au XIXème locale et d’orientation industrielle, l’élite oligarchique occidentale est progressivement devenue globalisée et financière au cours du XXème siècle. Pendant la deuxième moitié du XXème siècle, elle devient pleinement mondialiste, et plus franchement anglo-saxonne. Ce sont les phases un et deux du développement de l’élite oligarchique occidentale, présentées dans la première partie de cet article.

Dans cette troisième phase, la liste des familles étendues appartenant à cette minorité aux affaires aujourd’hui n’a que peu changé. Cependant, certains noms ont perdu en influence, et des nouveaux peuvent y être ajoutés, tels : Soros, Gates, Goldman Sachs et évidemment, Rockefeller.

Phase 3 : Une Minorité Mondialiste, Messianique et Néfaste

Ces dernières décennies, cette minorité dirigeante occidentale est devenu beaucoup plus ambitieuse et agressive qu’elle ne l’était jadis. Elle est maintenant pleinement imbue d’une mission idéologique, même messianique, de changer le monde. Comme le confessa un conseiller des Rockefeller : "Dans nos rêves, nous disposons de ressources illimitées et les gens se soumettent avec une parfaite docilité à nos mains sculptrices."

Cette ambition existait déjà au début du XXème siècle mais de forme surtout latente. Le retour sur investissement et le contrôle des ressources ne sont plus les seuls ni même les plus importants objectifs ; la minorité dirigeante actuelle à une volonté technocratique, presque revendiquée, de façonner les sociétés ; de contrôler et diriger leurs évolutions. En effet, son but aujourd’hui peut être résumé en un mot : contrôle. Il s’agit de tout contrôler ; la population, la finance, l’alimentation, l’énergie, la santé, et même la nature.

Pour cela, il s’agit d’affaiblir les états-nations et d’accélérer le transfert des souverainetés nationales vers les autorités politiques supranationales. En effet, cette oligarchie mondialiste s’est longtemps sentie freinée par une multitude de juridictions nationales. Afin de convaincre que le mondialisme politique est le seul espoir pour la survie de l’humanité, des crises ont été fabriquées, et présentées comme étant insoluble au niveau de l’état souverain. Les trois principales crises créées à cet effet sont la « crise » du climat, la « crise » de la pandémie, et la « crise » de l’immigration. Cette dernière sert aussi à diluer des nations ethniquement homogènes, et donc à diminuer la résistance sociale naturelle au mondialisme politique.

Les institutions gouvernementales et les ONG qui orbitent autour de l’ONU jouent un rôle essentiel pour la mise en place d’un pouvoir global et centralisé en tant que solution « nécessaire » à ces crises. Par exemple, l’OMS doit obtenir le pouvoir d’introduire un outil de santé numérique qui permettra le contrôle des populations sous des prétextes de santé publique. L’UE doit imposer des obligations et des restrictions sur le comportement des individus et des entreprises européens (voir le CSRD, le Digital Services Act et le Green Deal). L’introduction des monnaies digitales par les banques centrales permettront le contrôle sur toutes les transactions économiques, au de l’individu. Le portefeuille digital permettra l’introduction d’un système de crédits sociaux similaire au type chinois. La coordination de toutes ces initiatives est faite par le Forum Economique Mondial.

L’ oligarchie occidentale affiche désormais sa conviction néo-fasciste et anti-libérale ; le contrôle économique consiste à pousser ouvertement le modèle de « partenariat public-privé » et le capitalisme des parties prenantes. De plus, elle souhaite forcer la majorité, et si possible la convaincre, à abandonner la propriété privée (de louer au lieu de posséder) créant ainsi une forte dépendance financière et politique de la population envers les grandes institutions bancaires internationales.

Toute ces initiatives sont des pas progressifs vers l’établissement d’un gouvernement mondial sous le contrôle de la minorité dirigeante occidentale. En effet, celle-ci rêve depuis un siècle d’une planification globale, supposément pour le bien de l’humanité. La phrase suivante du vice-président des Etats-Unis Nelson Rockefeller en 1975 prend tout son sens : « Je suis un grand partisan de la planification – économique, sociale, politique, militaire, de la planification mondiale totale ».

Une Minorité Ennemie du Peuple

Malheureusement, ces plans cauchemardesques de la minorité dirigeante occidentale sont partiellement déjà mis en exécution. Ils représentent évidemment une menace significative à la liberté individuelle à l’échelle mondiale. Il s’agit ni plus ni moins d’une trahison de la minorité dirigeante occidentale envers ses propres concitoyens.

Ceci est un phénomène nouveau. A priori, une élite nationale n’a pas un intérêt de voir sa propre société décliner, de voir la majorité qu’elle dirige s’appauvrir. Mais la minorité dirigeante occidentale a longtemps été cosmopolite, et ses intérêts sont aujourd‘hui transnationaux et donc peu liés à ses origines culturelles et géographiques. La minorité dirigeante occidentale est devenue avec le temps un ennemi du peuple, un fléau tyrannique contre lequel les majorités n’ont plus de choix que de s’opposer.

En particulier, ceux qui défendent le droit fondamental de non-ingérence des autorités politiques dans la vie de l’individu ne peuvent que réagir avec horreur face à ces plans dystopiques. Heureusement, il existe une certaine opposition à ces initiatives mondialistes, mais elle est bien timide ; ce combat politique est loin d'être gagné.

Il est possible que les initiatives politiques de la minorité dirigeante moderne n’aboutissent pas, ou pas complètement. Ces subtils plans de contrôle s’avèreront peut-être trop ambitieux et trop liberticides pour pouvoir être entièrement acceptés, même par une majorité apolitique, désorganisée et désinformée. Mais il n’est pas possible de passivement compter sur cela. Quand la liberté est à tel point en péril, il faut se rappeler du message de Ludwig von Mises, que « personne ne peut rester à l'écart avec indifférence : les intérêts de chacun dépendent du résultat. Qu'il le veuille ou non, chacun est entraîné dans la grande lutte historique, la bataille décisive dans laquelle notre époque nous a plongés ».

Un Combat Politique pour la Liberté

La lutte contre cette évolution tyrannique mondialiste passe par la production d’informations et d’explications auprès de la majorité, afin de contrecarrer la propagande disséminée par les grands médias, contrôlés de la minorité dirigeante. Pour freiner l’avancée vers le mondialisme politique il est nécessaire de montrer que les trois crises mentionnées ci-dessus, présentées comme les raisons d’une centralisation autoritaire mais nécessaire du pouvoir, sont artificielles.

Cette lutte est aussi éminemment politique. Il faut agir pour une réduction du pouvoir des institutions internationales et rejeter le rôle subjugué et anti-démocratique des gouvernements occidentaux. Il faut soutenir toutes initiatives pour la déréglementation de l’économie, la privatisation des fonctions de l’État, la réduction de financement des institutions internationales, la décentralisation des décisions politiques, et la réduction de la taille de l’état et des agences internationales.

L’idée est évidemment, par ces moyens, de réduire le pouvoir politique de la minorité dirigeante. L’objectif serait de revenir à la situation qui prévalait pendant une partie du 19ème siècle, quand la minorité dirigeante occidentale était surtout économique et peu politisée. C’est-à-dire qu’il faudrait retrouver une minorité composée essentiellement d’ « aristocrates naturels », pour utiliser le terme de Rothbard, ou d’ « industriels » pour utiliser le terme de Saint-Simon.

Les mots suivants de Gaetano Mosca peuvent servir de conclusion : « une société est la mieux à même d'appliquer une organisation politique relativement parfaite, lorsqu'elle a une classe dirigeante occupant une position économique proche de, mais indépendante, de ceux qui ont le pouvoir suprême entre leurs mains, et qui dispose de cette richesse nécessaire pour consacrer une partie de son temps à perfectionner sa culture et acquérir cet intérêt pour le bien public. Il s'agit de cet esprit presque « aristocratique », dirions-nous, qui ne peut qu'inciter les hommes à servir leur pays sans d'autre satisfaction que celles que procurent l'amour propre et la fierté individuelle ».


 


 


 




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