Le fiasco des énergies renouvelables
Face aux poids lourds de l'omniprésente communication d'Etat, qui soutient «ad nauseam» les intérêts de la filière des énergies dites «renouvelables», le citoyen, l'honnête homme, est bien en peine de démêler le vrai du faux.
D'autant que, disons-le, il n'a, souvent, pas le bagage scientifique nécessaire pour appréhender sans faillir les multiples aspects de la question.
Et que, s'il se hasarde hors de la «troupe de manœuvre» hautement majoritaire, il sera renvoyé au tribunal du futur et accusé de déviance.
Statistiques officielles en main, la réalité est pourtant tout autre.
Du point de vue de la capacité à produire l'énergie nécessaire, même en partie réduite par des économies d'énergie bien hypothétiques, l'éventail des techniques actuellement disponibles pêche avant tout par leur intermittence... et leur coût !
Le vent s'arrête puis revient, avec des pointes haut et bas en un quart d'heure sur toute la France (et, dans une moindre mesure, même en mer)
Le solaire produit surtout entre midi et deux heures!
Les courants marins s'affaiblissent et s'inversent quatre fois par jour.
Les barrages hydroélectriques, qui, eux, sont pilotables et assurent 80% de l'énergie renouvelable française ont équipé depuis 50 ans pratiquement tous les sites idoines.
Se jeter à corps perdu dans les énergies renouvelables revient à pratiquer le saut à l'élastique avant d'avoir inventé le latex.
La décorrélation de la production et de la consommation, industrielle et domestique, est totale. Les insuffisances sont compensées par des centrales à gaz qui doivent fonctionner au ralenti 24 heures sur 24 et qui, elles, ne seront jamais renouvelables (ni rentables).
Le coût est à l'avenant.
Les «promoteurs», qui font des fortunes indécentes, bénéficient de prix de rachat artificiels deux - ou même cinq fois pour l'éolien maritime - plus élevés que le prix moyen et de la garantie d'achat prioritaire – y compris lorsqu'il faut l'exporter d'urgence, quelques fois à prix négatif, pour soulager le réseau de transport.
Le stockage de l'énergie excédentaire, par transformation en hydrogène stocké dans des gazomètres adaptés, a un rendement de cycle de 30%.
Le kilowatt x heure électrique récupéré en fin de course revient donc à 3 fois le prix d'achat en sortie d'éolienne. Si c'est une machine offshore, cela reviendra donc à 15 fois le prix moyen : VOUS marchez sur la tête, car c'est chacun qui paye ce surcoût, via des taxes cryptiques sur les factures d'électricité des ménages.
Tout ceci aggrave la précarité énergétique des plus pauvres.
Pour faire passer la pilule, la sémantique est habilement convoquée.
On parlera de «parcs» ou de «fermes» éoliennes, de «champs» de panneaux solaires... Que c'est bucolique et «vert»! On y emmène les enfants, maîtresse en tête.
Alors qu'il s'agit, purement et simplement, de vulgaires zones industrielles de «forêts d'acier» ou «étendues de verre feuilleté» qui créent la zizanie dans les villages et le désespoir des riverains, à 500 mètres de ces mastodontes de 180 mètres de haut et plus, qui produisent un quart du temps...
Ce n'est pas la première fois, me direz-vous, que l'on ment au peuple...
Yves Durand-Raucher
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les énergies renouvelables en particulier les éoliennes sans oser le demander :
conférence de M. Yves Durand-Raucher lors du Weekend de la Liberté du 23 au 25 septembre 2016.
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