Le capitalisme, la prospérité et le changement climatique
« Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s'agrandir. Il se trouve à l'étroit dans sa mission de surveillance. Or, il n'y a pas pour lui d'agrandissements possibles en dehors d'empiètements successifs sur le domaine des facultés individuelles. » Frédéric Bastiat
Profession de foi électorale de 1846
Le "changement climatique" est un cheval de Troie pour faire entrer les collectivistes dans la vie privée des gens et étendre le pouvoir de l’État. Il est sorti de son ventre une politique dirigiste : plus de contrainte étatique, moins de liberté individuelle, plus de règlement et plus de taxes. Ce n’est rien d’autre que du totalitarisme.
« Mais l'action gouvernementale se généralise par la contrainte. Elle invoque nécessairement le compelle intrare. Elle procède en vertu d'une loi, et il faut que tout le monde se soumette, car loi implique sanction ». Frédéric Bastiat
Services privés, service public.
Les pays où règne la liberté économique sont ceux qui ont la meilleure préservation de l’environnement. Les pays les moins libres ont l’environnement le plus dégradé. Il en ressort que la solution consistant à restreindre les libertés individuelles, solution choisie pour résoudre un problème qui n’existe peut-être pas, ne peut qu’entraîner des catastrophes. Réelles celles-là.
Objectivement les personnes seraient bien en peine pour trouver une conséquence néfaste avérée du changement climatique sur leur vie quotidienne. On nous dit qu’en « 2013, la concentration de CO2 dans l'atmosphère représentait 142% de ce qu'elle était à l'époque préindustrielle (1750), et celles du méthane et du protoxyde d'azote respectivement 253% et 121%. » Le pourcentage est important mais les quantités infimes. En vérité on ne connaît pas l’incidence réelle de cette modification des taux.
En vérité on ne sait pas grand-chose non plus sur le dit « changement » climatique et en particulier sur son origine anthropogène. On en sait encore moins sur ses éventuelles conséquences néfastes, pourtant mises en avant. Les conséquences bénéfiques sont cachées.
« Les scientifiques prétendent en savoir beaucoup plus qu’ils ne savent en réalité » dit Olivier Postel-Vinay auteur de
« La comédie du climat » Il est venu le répéter
samedi 5 mars devant le Cercle Frédéric Bastiat des landes.
Pourtant beaucoup de Français sont convaincus que l’Homme a une action délétère sur le climat et qu’il faut « sauver la planète » quitte à sacrifier ses habitants. Les « réchauffistes » font remonter l’origine de la dite catastrophe à la « révolution industrielle » qui a entraîné une augmentation du dégagement dans l’atmosphère de « gaz à effet de serre ». Cette révolution industrielle est la fille du capitalisme. C’est donc le capitalisme et la liberté économique qui sont les responsables de la catastrophe qui, disent-ils, nous attend. C.Q.F.D. C’est pourquoi ils « vomissent » le capitalisme et appellent de leurs vœux l’intervention accrue et massive de l’État.
Il est temps de rappeler quelques vérités et de revenir sur terre.
Le capitalisme a sorti l’Europe de la misère au XIXème siècle. Il a nourri, vêtu, logé des centaines de millions de gens. Leur a donné du temps libre, des loisirs, a amélioré leur vie et leurs conditions de travail. Qu’on le veuille ou non, encore aujourd’hui, grâce à la liberté économique les gens sortent de la misère par centaines de millions partout dans le monde. Ils sont plus grands, plus costauds, en meilleure santé, ils ont un meilleur pouvoir d’achat, de meilleurs standards de vie. Pour en arriver là l’homme n’a pas exercé une simple activité de prédation. Il a eu une véritable activité de création et de multiplication des richesses. L’humanité est passée d’une société de rareté à une société d’abondance grâce au travail, à l’ingéniosité, à l’innovation, possibles grâce au capitalisme honni. L’abondance est telle que le quotidien Sud-Ouest peut titrer à la une de sa version papier et sur sa version numérique « vers une pénurie de foie gras ». Le niveau de santé en Occident est tel que les personnes ont oublié qu’avant l’arrivée des antibiotiques 80% des décès étaient dus à une cause infectieuse. Aujourd’hui beaucoup de Français ont davantage peur des vaccins que des maladies ! Que de chemin parcouru depuis les famines et les grandes épidémies. Cela n’aurait coûté à l’Humanité, pour le sujet qui nous concerne, qu’un peu de CO2 et de « gaz à effet de serre » en plus.
Il reste tellement de misère et de souffrance sur cette terre. Si pour en venir à bout il faut plus liberté économique et peut-être, un peu plus de « gaz à effet de serre » n’importe quel individu sensé et aimant ses frères humains signe des deux mains
.
« Mais quand la Loi, — par l'intermédiaire de son agent nécessaire, la Force, — impose un mode de travail, une méthode ou une matière d'enseignement, une foi ou un culte, ce n'est plus négativement, c'est positivement qu'elle agit sur les hommes. Elle substitue la volonté du législateur à leur propre volonté, l'initiative du législateur à leur propre initiative. Ils n'ont plus à se consulter, à comparer, à prévoir; la Loi fait tout cela pour eux. L'intelligence leur devient un meuble inutile; ils cessent d'être hommes; ils perdent leur Personnalité, leur Liberté, leur Propriété. » La Loi
Debout les Hommes !
Patrick de Casanove
Président du Cercle Frédéric Bastiat
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