La méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste.
La méthanisation ... une escroquerie totale.
Qu’est-ce que la méthanisation ?
La méthanisation est la suite de réactions chimiques de fermentation, sans oxygène (anaérobie), par l'action de micro-organismes.
En entrée d’un méthaniseur, les intrants sont constitués par des déjections animales (lisier et fumier), des déchets d’abattoirs, des boues de stations d’épuration, ... etc. Ainsi que des végétaux.
A l'issue du processus de méthanisation, on obtient du méthane (CH4).
Les résidus des réactions de méthanisation sont sous forme solide et liquide. On appelle improprement ces résidus, le "digestat", alors que, pour les mêmes raisons que précédemment, s'ils étaient les produits d'un système digestif, ils devraient s'appeler "excréments".
Le gaz récolté, improprement appelé "Biogaz", est un mélange dont les deux principaux constituants sont le méthane (CH4) et le dioxyde de carbone (CO2). Ce méthane peut être utilisé de deux façons différentes. En produisant de l'électricité (le gaz brûlé fait tourner une turbine = cogénération) ou bien en le purifiant (à au moins 95% de CH4, appelé alors "bio"méthane) pour l'injecter dans un réseau de distribution de gaz (injection). S'il est vendu à un opérateur de réseau (électrique ou gazier), le rachat du kWh et du m3 sont subventionnés par l'état. Les gaz peuvent ainsi être utilisés en circuit court (très souvent électricité et chaleur consommées sur place), plus vertueux, proche de la ferme, ou bien servir à une distribution en réseau (électricité excédentaire et "bio"méthane).
Les résidus de la méthanisation (digestat) sont épandus dans les champs pour servir "d'engrais".
Tel est le principe qui semble « écologique », sur le papier ... la réalité est bien différente.
Qu’est-ce que la méthanisation ... en réalité.
Une aberration économique
Il faut savoir que lorsque l’on rentre, 1 tonne de déchets (intrants), à l’issue du processus on obtient :
- 90% de déchets (digestat) sous forme liquide et solide
- 10% de gaz qui une fois purifié donnera 6% de méthane (60% des 10% initiaux)
Donc 1 tonne de déchets en entrée produit 6% de méthane en sortie et une montagne de déchets dont il faut se débarrasser, notamment en les épandant dans les champs.
Sachant qu’une installation de méthanisation de taille moyenne coûte plusieurs millions d’€, on dépense « un pognon de dingue » pour obtenir 6% de méthane à partir d’1 tonne de déchets en entrée.
C’est donc un rapport économique délirant et d’une incroyable pauvreté.
Pour que la méthanisation ait lieu il faut du carbone
L’ensemble du processus de méthanisation est impossible sans carbone. Ce sont les végétaux, notamment, mélangés et brassés avec les déchets dans la cuve du digesteur, qui apportent ce carbone. Il en faut entre 20 et 30% de ce qui entre dans le méthaniseur.
Cela représente donc des quantités très importantes.
Les coupes de haies ou de gazons sont évidemment totalement insuffisantes.
Dès lors la question est : comment faire pour se fournir le carbone nécessaire ?
La solution ... les CIVE
Les CIVE sont des Cultures Intermédiaires à Vocation Énergétique.
En clair, on va faire des cultures, détournées de leur vocation logique : nourrir les hommes et les animaux, afin de produire le carbone nécessaire qui sera mis dans les méthaniseurs.
Il peut s’agir de maïs, de fourrages ... etc. D’ailleurs sur le schéma de principe ci-dessus, le pictogramme de la Biomasse représente du maïs ...
Nouvelle aberration ... des dizaines de milliers d’hectares détournés de leur vocation pour alimenter en carbone les méthaniseurs et ne produire au final que 6% de méthane par tonne d’intrant.
Et plus le nombre de méthaniseurs augmente plus la surface agricole détournée progresse elle aussi !
Les prévisions de l’ADEME sont-elles réalistes ?
La Loi relative à la Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV) promulguée en 2015 fixe l’objectif national à 10 % de gaz renouvelable (biogaz) dans les consommations de gaz à l’horizon 2030.
Les surfaces agricoles qui devraient être mises à contribution pour alimenter 1.000 méthaniseurs en carbone dans la perspective basse de l’ADEME, soit 10% du gaz consommé remplacé par du gaz de méthanisation, correspondent à des surfaces agricoles égales à la superficie totale de 3 à 4 départements français.
Les prévisions de l’ADEME pour 2050 sont encore plus alarmantes puisque cet organisme prévoit qu’il y aura 8.200 méthaniseurs installés en France à cette date contre à peine 1.200 à fin 2020, soit 6 à 7 fois plus avec l’équivalent de 24 à 32 départements de terres agricoles supplémentaires détournées de leur vocation initiale pour fournir le carbone nécessaire au fonctionnement des méthaniseurs. Un délire complet ... !
En fait, la France serait à cette occasion menacée de perdre son indépendance alimentaire !
La méthanisation est-elle bonne pour le changement climatique ?
En Octobre 2019, l’ADEME a publié un document : « La méthanisation en 10 questions ».
On peut le consulter à l’adresse suivante :
Page 6 on trouve ce titre : La méthanisation permet de lutter contre le changement climatique
Cette affirmation est un mensonge éhonté.
En premier lieu, il faut savoir qu’au dessus des « digesteurs » ce sont des bâches qui sont installées.
Bien évidemment, à relativement brève échéance, ces bâches s’usent, deviennent poreuses et donc des fuites se produisent comme on le constate sur la photo ci-dessus.
Il faut savoir que le méthane a un effet de serre qui est 25 fois plus puissant que le CO2.
Ces fuites inévitables de méthane, est-ce bon pour « lutter contre le réchauffement climatique » ?
Mais il y a bien pire que les fuites de méthane déjà fort problématiques !
Le digestat, déchet de la méthanisation, constitué de matières liquides et solides est épandu à la surface des terres agricoles constituant un prétendu « engrais ».
Il se trouve que ce digestat est constitué en partie d’ammoniac qui au contact de l’air va s’oxyder et produire du protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre 300 fois plus puissant que le CO2 !
Vu les quantités monstrueuses de digestat à épandre les conséquences ne sont pas neutres.
Par contre elles sont soigneusement cachées par ceux qui font la promotion de la méthanisation et même tout simplement niées par l’ADEME qui ose écrire que « La méthanisation permet de lutter contre le changement climatique »
On croit rêver ...
Il faut de plus préciser en ce qui concerne l'effet de serre du méthane et du protoxyde d'azote, que le PRG (Pouvoir de Réchauffement Global) augmente avec le temps car la concentration de méthane augmente au fur et à mesure dans l'atmosphère. Ainsi, l'ADEME annonce des chiffres calculés sur une durée de vie des installations de 100 ans. Or les installations dureront nettement moins longtemps. Sans doute entre 25 et 30 ans. De sorte qu'en prenant cette durée de vie des installations, le PRG du méthane serait plutôt autour de 60 ou 80 (86 fois plus puissant que le CO2 sur 20 ans). Cette petite acrobatie de l'ADEME permet de minimiser les dangers du méthane pour l'atmosphère !
Et pour la nature ... la méthanisation pose-t-elle problème ?
La réponse est sans ambiguïté ... oui.
Principalement quatre problèmes majeurs sont en cause :
- Les gaz qui s’évacuent dans l’atmosphère, notamment l’ammoniac, à l’occasion de l’épandage des digestats tuent quasi instantanément les abeilles dont le rôle dans la nature est essentiel. Cet article du journal Le Monde de janvier 2019 en témoigne (cf fichier PDF en pièce jointe)
- Les vers de terre, dont moins de gens connaissent le rôle ont une action non moins capitale. Ils se déplacent dans le sol en creusant des galeries, ce qui contribue à aérer les sols et à leur permettre de rester en bonne santé. Cela sert aussi et c'est essentiel à la formation de l'humus. Leur diminution est spectaculaire, comme souligné par des scientifiques, de deux tonnes à l’hectare en 1950, il semble que l’on soit actuellement à environ 200 kg de vers de terre par hectare !
- La nappe phréatique est elle aussi affectée par les digestats déversés sur les sols qui y pénètrent plus ou moins rapidement en fonction de la composition des sols. Même si une « hygiénisation » du digestat est pratiqué (procédé qui consiste à chauffer le digestat à 70°C pendant un certain temps pour tuer des agents pathogènes avant épandage), il subsiste des agents pathogènes, d’autant plus nombreux que l’hygiénisation n’est pas faite ou à une température insuffisante.
La nocivité des digestats est tellement vraie qu’un grave accident est arrivé en Août 2020 en Bretagne.
Une usine de méthanisation, située à Châteaulin en amont d'une usine d’eau potable a connu un accident grave qui a provoqué une pollution de L'Aulne, petit cours d’eau qui alimente l’usine d’eau potable.
Dans la soirée du 17 Août 2020, une cuve de rétention de digestat a débordé. Résultat : 400 m3 se sont retrouvés dans le cours d'eau.
Les conséquences furent immédiates ... 50 communes privées d'eau potable !
Le message du Préfet l’annonçant ne laissait pas de place au doute sur la toxicité du digestat :
Pourtant l’ADEME ainsi que les promoteurs de la méthanisation continuent de présenter le digestat comme un « engrais écologique » sans danger pour la nature et les humains.
Le 4ème problème, le plus grave, c’est l’appauvrissement des sols
Les sols constituent un des puits majeurs de carbone à l'échelle de la planète. On parle de séquestration du carbone dans les sols, cela signifie que le carbone est stocké, prisonnier dans la matière organique des sols (communément appelé l'humus des sols). Cette séquestration du carbone dans les sols a en fait deux objectifs et deux mérites :
- jouer un rôle dans la lutte contre l'effet de serre en immobilisant pendant des années, des dizaines d'années voire des siècles, des quantités très importantes de carbone et
- maintenir à un niveau suffisant le taux de matière organique (d'humus) des sols ce qui constitue un des critères de la qualité et de la fertilité des sols, notamment de leur capacité à retenir l’eau.
Le développement de la méthanisation entraîne deux conséquences graves :
- une accélération du cycle du carbone c'est-à-dire un retour très rapide du carbone dans l'atmosphère sous forme de gaz carbonique (CO2)
- une chute rapide du taux de matière organique (d'humus) des sols avec toutes les conséquences sur leurs propriétés physiques (perméabilité, teneur en eau) et sur leur fertilité.
Et pour la population qu’en est-il ?
Les nuisances sont nombreuses :
- Olfactives ... des montagnes de fumier et de lisier, ça sent mauvais, sans parler des odeurs d’œuf pourri liées aux gaz, notamment (H2S)
- Visuelles ... si l’on habite un charmant coin de campagne, une structure de méthanisation va être comme une verrue dans le paysage.
- Sonores ... Une méthanisation ne fonctionne pas dans un silence absolu, sans parler du ballet des camions amenant chaque jour les intrants.
- Économiques ... Les propriétaires des habitations de la zone vont voir le prix de leur bien chuter sévèrement. En moyenne la perte est de 30 à 40%.
La méthanisation présente-t-elle d’autres risques ?
Oui, la méthanisation est dangereuse parce que le méthane brûle et explose.
Ci-dessus quelques exemples non exhaustifs. Une rapide recherche sur internet permettra de compléter, en l’actualisant, la liste des accidents répertoriés.
Du concept de départ à la dérive constatée
Il est important de souligner qu'à l'origine la méthanisation a été conçue comme un revenu complémentaire pour les agriculteurs qui avaient de plus en plus de mal à vivre de leur travail.
Rapidement, voyant que ce pourrait être une source de revenus conséquents et stables sur la durée (les contrats avec EDF/GRDF sont sur 15 à 20 ans avec prix garanti) la dérive est vite apparue ... favoriser cette activité lucrative au détriment de l'agriculture classique, vivrière.
Stéphane Bodiguel, agriculteur près de Rennes dit clairement : « On n’avait pas la passion du lait et des bêtes. Aujourd’hui, ce qui m’intéresse et me passionne, c’est la méthanisation. Je vis avec mon temps» (Ouest-France).
La dérive est claire. A l'origine, complément de revenus d'une petite exploitation, le système a vite dérapé. Aujourd'hui, ceux qui ont les moyens d'investir se précipitent dans cette voie d'autant que les subventions sont très importantes ( 20% en moyenne mais pouvant atteindre 50 à 70% du projet) doublées de contrats sur 15 à 20 ans dont le prix est garanti.
Ce faisant, l'agriculteur devient un "énergiculteur" dont l'activité principale est la production de méthane. L'agriculture n'est plus pour lui qu'une activité secondaire.
Quant aux malheureux qui n’ont pas les moyens de s’offrir la méthanisation, ils continuent à souffrir de la situation faite aux petits agriculteurs auxquels on paye une misère les fruits de leur dur labeur.
Ceux qui n’en peuvent plus de cette situation, ou qui croulent sous les dettes, craquent et ils sont nombreux à se pendre dans leur grange pour échapper à leur enfer terrestre.
De "complément de revenu", la méthanisation est devenue "revenu principal" pour ceux qui l’adoptent.
Cela n’a plus rien à voir avec la "méthanisation à la ferme" qualifiée au début de « solution vertueuse »!
De l’art de tromper son monde
Lorsqu’un projet se crée, le promoteur doit faire trois choses :
- Créer la structure qui gérera le méthaniseur et publier cette création dans la presse. Bien sûr, pour que cela passe inaperçu, le vieux truc des notaires est utilisé : publier dans un organe de presse à très faible tirage et qui est opportunément situé à l’autre bout du département.
- Faire par voie électronique une « déclaration d’ICPE » (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement) auprès de la préfecture concernée. Comme c’est fait par voie électronique, aucune publicité n’est donnée à cet acte et les citoyens ne sont pas informés de ce qui se prépare. Le délai pour attaquer l’ICPE devant le Tribunal Administratif, étant de 2 mois, dans la plupart des cas lorsque les riverains ont connaissance du projet, il est trop tard pour attaquer l’ICPE.
- Enfin, le promoteur doit faire une demande de permis de construire auprès de la Mairie du lieu de construction. Le Maire est certes tenu de publier sur le panneau de la mairie la demande permis de construire, mais là aussi la plus grande discrétion est observée. Les citoyens sont soigneusement tenus dans l’ignorance de l’accord donné au permis de construire par le maire. Au citoyen d’être vigilant.
On constate donc une action délibérée des trois acteurs concernés par le projet (Promoteur, Préfet et Maire) pour permettre au projet de se réaliser ... en catimini dans les dos des citoyens.
Pourtant, l’article 7 de la Charte de l’Environnement du préambule de la Constitution, (rajouté en 2004) dispose :
« Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement ».
La quasi totalité des projets de méthanisation se déroulent sans aucune information - consultation des citoyens (sauf si le Maire est contre et alerte ses administrés).
A chaque projet on constate que la population est jugée « trop bête » pour être informée et consultée conformément aux disposition de l’article 7 de la Charte pour l’Environnement.
Les « acteurs éclairés » décident donc pour les citoyens de ce qui est bon pour eux. Mais ce sont les riverains qui en subiront les conséquences.
Dit autrement : il y a tellement de profits en jeu pour le promoteur qu’on ne va quand même pas demander aux citoyens ce qu’ils pensent du projet et risquer un refus de leur part s’ils prennent conscience des nuisances qu’ils devront supporter.
Autre « astuce » classique pour les projets de méthanisation
L’activité de méthanisation présentant des risques pour l’environnement et les populations, des règles ont été édictées pour l’encadrer et éviter les abus. Les méthaniseurs sont des « Installations Classées ».
Il existe un classement des installations ICPE en 3 catégories :
- Quantité de matières traitées - inférieure à 30t/jour
- Quantité de matières traitées - entre 30t/jour et moins de 100t/jour
- Quantité de matières traitées - égale ou supérieure à 100t/jour
Cette classification est importante car elle implique des contraintes à respecter.
- Pour 100t/jour ou plus d’intrants, le régime « Autorisation environnemental » s’applique. C’est le plus sévère. L'exploitant ou le maître d'ouvrage doit constituer un dossier et faire une demande d'autorisation environnementale avant toute mise en service ou réalisation. Cette demande comprend notamment toutes les mesures envisagées pour démontrer l'acceptabilité du projet au vu des risques et impacts. La structure de méthanisation ne pourra être exploitée ou réalisée qu'après obtention de cette autorisation. Des échanges entre le porteur de projet et l'administration en phase amont de l'autorisation environnementale sont préconisés et peuvent faciliter la constitution du dossier. Après dépôt auprès de l'administration, le dossier est examiné par l'instructeur coordonnateur. Il est ensuite soumis à consultation du public. En fin de procédure, le préfet peut prendre un arrêté préfectoral d'autorisation ou de refus.
- Pour 30t/jour jusqu’à moins de 100t/jour, c’est le régime « Enregistrement » qui s’applique. C’est une autorisation simplifiée. L'exploitant doit faire une demande d'enregistrement avant toute mise en service. Il doit justifier qu'il respecte les mesures techniques de prévention des risques et des nuisances définies dans un arrêté de prescriptions générales.
- Pour moins de 30t/jour d’intrants, le régime de la « Déclaration » s’impose. C’est une activité qui ne présente pas de graves dangers ou nuisances. L'exploitant doit effectuer une télédéclaration sur Services-Public.fr
Évidemment, dès le début des méthaniseurs, afin d’éviter les « contraintes » administratives, de nombreux promoteurs de méthanisation ont déposé des dossiers pour des structures inférieures à 30t/jour, donc quasiment sans contrainte.
Puis après mise en service de leur installation, ils déposent une modification du permis de construire et passent à la taille de catégorie supérieure (enregistrement) ... en évitant ce qui leur aurait été demandé s’ils avaient déposé directement un dossier en « enregistrement » au début du projet.
Et en fin de vie, que deviennent les méthaniseurs ?
Tout comme pour les éoliennes, rien n’est prévu. Supprimer les installations ayant atteint leur durée de vie n’est pas un sujet intéressant. Ce qui compte, ce sont les profits d’aujourd’hui.
Les frais de demain, il sera toujours temps d’y penser ... plus tard.
Pour en savoir plus :
Lire le livre de Bernard Germain « Méthanisation : la nouvelle escroquerie écologiste »
Lire aussi :
"Climat, rendez-nous le droit au scepticisme" par François Gervais
"Il n'y a pas d'urgence climatique" par Gilles Granereau
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