Grille d'évaluation des candidats aux élections nationales

Grille d'évaluation des candidats aux élections nationales

Introduction : Le Collectif des libéraux constitué à l’initiative de l’ALEPS a rédigé ce texte très utile. Il a été écrit pour les primaires de la droite et du centre. Il décrit de manière simple et précise, en 11 points, ce que serait un programme libéral, parfaitement compatible avec la pensée de Frédéric Bastiat. Ce texte est très intéressant et instructif. Même s’il est taillé sur mesure pour la présidentielle : Il peut servir pour évaluer le programme de n’importe quel candidat, à n’importe quelle élection nationale. Il permet de rétablir la vérité sur ce qu’est le libéralisme et ce en quoi il consisterait s’il était enfin appliqué en France. Grâce à quoi les Français réaliseront que contrairement à ce qu’affirment les médias et les politiciens la France n’est pas libérale. Aucun politicien n’est libéral et encore moins « ultralibéral » si tant est que ce mot ait un sens. La conclusion logique est que la France meurt du socialisme contre lequel Bastiat c’est toujours battu. « C'est ce qui est arrivé. La chimère du jour est d'enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres; c'est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l'organiser. Or, la spoliation légale peut s'exercer d'une multitude infinie de manières; de là une multitude infinie de plans d'organisation: tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l'assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c'est l'ensemble de tous ces plans, en ce qu'ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. »La Loi Toutefois il est notable que de rares politiciens voudraient déplacer le curseur vers moins de spoliation légale et plus de liberté individuelle. Lisez ce qui suit et choisissez. Patrick de Casanove Président du Cercle Frédéric Bastiat. "Le choix du peuple américain peut étonner, inquiéter, révolter ou enthousiasmer : chaque Français réagit suivant ses informations et ses convictions. Mais tout le monde s’accorde à le considérer comme une rupture. Voilà qui éclaire d’un jour nouveau la primaire à laquelle Les Républicains nous ont invités : le choix nous est offert entre candidats d’alternance et candidats de rupture. Progressivement, au cours de cette campagne, le clivage est apparu parmi les sept candidats entre ceux qui veulent améliorer le système politique, économique et social et ceux qui veulent en changer. Ce clivage se retrouve en dehors de la primaire, avec un Emmanuel Macron réformateur et Marine Le Pen ou Jean Luc Mélanchon révolutionnaires. Cependant toute rupture n’est pas un progrès, elle peut au contraire conduire à l’aventure, à la division et à la ruine. Dans l’immédiat, et surtout le 20 novembre, nous avons l’occasion d’exprimer notre préférence pour la rupture, mais aussi pour une rupture de libération. Nous attendons non pas des hommes providentiels, à qui faire confiance pour leur sérénité heureuse ou leur énergie présomptueuse, mais un programme précis et cohérent. Quels programmes de rupture sont-ils offerts pour le 20 novembre ? On nous propose par exemple des ruptures générationnelle, prospective, réactionnaire, morale. Certes il y a quelques éléments positifs dans chacun de ces programmes, et ils impliquent un choix de société, c’est pourquoi nombre d’électeurs se trouvent en phase avec tel ou tel de ces candidats à la primaire. Mais seul un programme de liberté offre une cohérence, aussi bien éthique que fonctionnelle. La liberté épanouit le potentiel personnel, la créativité, récompense le mérite et le service, marche de pair avec la responsabilité, la propriété et la dignité de l’être humain. La liberté engendre la croissance, l’emploi et la cohésion sociale grâce aux bienfaits du libre échange et de la libre entreprise. Ainsi la liberté est-elle la vraie et salutaire rupture à nos yeux. Nous sommes écrasés et étouffés par les administrations, leurs prélèvements et leurs réglementations, par les monopoles publics de la santé, des retraites, de l’école, à la fois coûteux, scandaleusement inefficaces et injustes. par les atteintes à la propriété du logement, de l’épargne et du patrimoine, par l’intrusion de l’Etat dans la vie privée et familiale. Qui, parmi les candidats, a des chances de porter un tel programme de rupture ? Les membres du "collectif des libéraux français" n’ont pas de consigne à donner, mais ils ont étudié avec soin et rigueur les écrits et discours des différents candidats et ont organisé des débats avec certains d’entre eux. A l’issue de travaux menés avec la plus totale objectivité pendant six mois, ils ont apprécié que certains candidats avancent des réformes de structure inspirées par un choix de société, parmi lesquelles : • Une diminution des dépenses de l’Etat non par des économies ponctuelles mais par réduction d’un secteur public pléthorique et souvent inefficace ; • Une fiscalité proportionnelle et non redistributive, puisque le rôle de l’impôt est de couvrir les charges d’un Etat subsidiaire et non pas de généraliser l’assistance et les privilèges ni d’étouffer l’esprit d’entreprise et d’épargne ni de niveler les patrimoines ; • Une baisse des cotisations sociales par transition progressive d’un système de monopole public vers une logique assurancielle, notamment dans le domaine de la santé et des retraites ; • Un libre accord entre personnel et dirigeants de chaque entreprise pour fixer les clauses du contrat de travail, y compris la durée hebdomadaire ; • Une liberté scolaire garantie par la création d’établissements privés au choix des familles, financés par des bons scolaires ; • Un respect de la propriété immobilière privée par extinction progressive des logements dits sociaux et par révision des rapports locatifs aujourd’hui déséquilibrés ; • Un recrutement diversifié et une formation de magistrats aptes à prononcer et faire appliquer sans hésitation les peines, le développement et croissance de l’équipement carcéral ; • Une police recentrée sur ses missions de protection des personnes et des biens, libérée de corvées administratives qui peuvent être assumées en partenariat avec des entreprises privées ; • Une diplomatie axée sur la lutte contre le totalitarisme islamique, menée avec les pays faisant ce choix ; • Une Europe qui élimine ses tares dirigistes, sa réglementation étouffante, sa volonté d’harmonisation imposée, ses interventions monétaires et bancaires, ses tentations protectionnistes ; • Un Etat qui s’interdit toute incursion dans la vie privée, et une laïcité comprise comme la reconnaissance de la liberté religieuse. Les membres du collectif n’ont évidemment pas à donner des consignes de vote. Ils se félicitent certes que les programmes des candidats à la primaire correspondent, au moins partiellement, aux idées qu’ils défendent. Mais ils laissent aux électeurs le soin de décider quel est le candidat qui s’en rapproche le plus et qui donne donc le plus d’espoirs pour que nous retrouvions prochainement une France libérée, pacifique et prospère" Ont signé ce communiqué les membres du Collectif des Libéraux : ALEPS (Association pour la Liberté Economique et le Progrès Social), Cercle Droit et Liberté, Contribuables Associés, Euro 92, Institut Economique Molinari, IREF (Institut de Recherches Economiques et Fiscales) Libéraux.org (Contrepoints), Liberté Sociale, Students for Liberty Paris Think Libéral Science Po, UNPI (Union Nationale de la Propriété Immobilière).



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