De vraies réformes ou le chaos
Le libéralisme économique selon
Bastiat répond exactement à nos difficultés actuelles, c’est la seule voie pour notre pays qui est devenu au fil des années un « monstre étatique « ingérable et d’un rapport coût / performance exécrable.
Le sauvetage de notre pays passe obligatoirement par nos entrepreneurs à la condition que très rapidement ceux-ci disposent d’un environnement
fiscal et
législatif qui leur permettre de soutenir la concurrence avec nos voisins européens.
C’est la raison pour laquelle nous voulons ouvrir nos colonnes à la force vive de notre pays avec une nouvelle rubrique « Paroles d’entrepreneurs » dédiée aux seuls créateurs de richesse que sont nos chefs d’entreprise ou vous pourrez vous exprimer en toute liberté si chère à notre doctrine
Prenant en charge cette nouvelle arme de communication, j’en serai le premier rédacteur afin de montrer la voie de notre engagement car oui la France, principalement entrepreneuriale est en grand danger !
DE VRAIES REFORMES OU LE CHAOS
Lorsque la pandémie du COVID19 nous fait découvrir deux visages de la France aux antipodes l’une de l’autre, je veux dire l’héroïsme de nos soignants et de ceux qui, souvent à leur risque et péril, font tourner notre économie pour un minimum vital et la cacophonie d’une classe gouvernante appuyée par une administration trop souvent « hors sol « incapable, par son obésité et sa lourdeur, de s’adapter à une situation exceptionnelle.
Notre Président l’a bien ressenti et en a pris conscience en
nous affirmant « le jour d’après, quand nous aurons gagné, ne sera pas un retour au jour d’avant »
Oui, c’est ce qu’il faut faire, à condition de ne pas se tromper de coté, en effet les premières critiques, qui viennent souvent des membres du gouvernement, veulent faire croire que tous nos maux viendraient d’un excès de capitalisme et ses corolaires, la finance et le libéralisme.
S’ils avaient raison, la France ne risquerait rien car elle est tout sauf libérale, encore moins « ultralibérale » comme osent affirmer nos détracteurs. Avec 46% de prélèvement obligatoires et ses 57% du PIB en dépense de fonctionnement (champion du monde toute catégorie) nous sommes à des années lumières du libéralisme économique.
Cette crise sans précédent à l’avantage de nous faire découvrir la réalité en comparant divers pays qui ont choisi des chemins différents. Il est incontestable que notre voisin allemand nous surclasse dans au moins deux domaines d’actualité : La santé et l’industrie.
+ Avec, à ce jour, 5 fois moins de mort pour un nombre équivalent de contaminés recensés il n’y a pas photo, la démonstration est faite que, malgré une dépense de santé par habitant plus faible que chez nous ils sont équipés de 5 fois plus d’appareil d’aide à la respiration et une capacité de diagnostic qui ne peut que nous faire rêver , ils ont également 50% d’IRM en plus et 8 ,3 lits pour 1000 habitants contre 6,4 pour nous !
Cerise sur le gâteau, leurs infirmières et aides-soignantes sont mieux payées !
+ Concernant notre industrie, en pourcentage du PIB nous étions à égalité dans le début des années 2000, mais alors que nous passions aux 35 h et que nous explosions nos dépenses financées par l’emprunt, nos voisins, sous la présidence de Schroeder homme de gauche allemand, mettaient en place
le plan Hartz 10 pour doper leur industrie.
Nous en constatons aujourd’hui les résultats, une industrie deux fois plus puissante, contrairement à nous des exportations largement excédentaires, un chômage au plus bas, un PIB / habitant supérieur de 10%, un niveau de vie doublement supérieur + 5% sur le salaire avec, y vivant partiellement j’ai pu le constater, un coût de la vie (loyer, nourriture et consommations courantes) de 20 à 30 % moins élevé !
Cet écart est principalement dû au fait que l’entreprise est beaucoup moins taxée : 17,2 % de la valeur ajoutée en Allemagne contre 27,9% chez nous, c’est-à-dire 10 points de plus pour investir dans l’avenir et baisser drastiquement leur dette ! Ça explique également pourquoi le même produit est vendu moins cher en Allemagne.
De qui devons-nous nous rapprocher, de l’Allemagne ou du Venezuela si cher à Jean Luc Mélenchon ?
L’entreprise, seule créatrice de valeur, doit donc devenir le centre d’attention dans ce « nouveau monde » d’après.
Certes, la mondialisation peut-être mieux « régulée » en partant du principe de réciprocité, j’accepte de toi ce que tu acceptes de moi, c’est simple et ce pourrait-être le rôle de l’OMC ça ne peut pas nuire aux pays en voie de développement car ça les obligera à se réformer et non plus à attendre des aides financières …qui finirons dans la poche des dirigeants !
Reste à traiter le problème européen et la libre circulation des travailleurs, marchandises et capitaux qui doivent impérativement être conservée mais pour cela notre pays doit entreprendre de nombreuses réformes de bon sens.
L’entreprise est comme un sportif de haut niveau, si il veut faire partie des champions il doit se battre avec les mêmes armes que ses concurrents, serait-il possible de gagner une médaille aux jeux olympiques si l’athlète est lesté d’un sac de 50 Kg, non bien sûr, même si on divise par deux ou par trois sa charge, il améliorera un peu sa performance mais ne sera jamais dans le trio de tête.
Quelles mesures pour y arriver :
+ Nous devons donc réduire de 30 % les prélèvements sur les entreprises (charges sociales, taxes et impôts divers) dans un premier temps en mettant en concurrence, voir privatisant la sécurité sociale, exception française qui nous coute 750 md € par an pour un résultat déplorable !
+ Nous devons, impérativement, au moins pour les TPE & PME, réformer drastiquement, voire supprimer le code du travail.
+ Nous devons augmenter le temps de travail durant la vie d’un employé français qui en effet, de sa sortie de l’école jusqu’à la retraite, travaille 30% de moins qu’un Allemand : Il faut donc revenir aux 40 heures, la retraite à 65 ans (votre 67 à moyen terme) ainsi que réduire le nombre de jours fériés, mieux contrôler les arrêts maladie etc…
+ Nous devons, pour retrouver un ratio équivalent, réduire de 2 millions sur 5 ans maximum le nombre de fonctionnaires qui devront avoir un statut aligné sur le privé (le passage à 40 h + la retraite à 65ans représentant déjà 1,4 millions d’équivalent temps plein) restera à supprimer des fonctions inutiles, voire néfastes, pour les 600 000 restants.
En prenant ces mesures de bon sens nous resterons encore plus généreux que la moyenne de pays européens !
L’Allemagne vient de nous amener la preuve de l’efficacité d’une politique économique libérale, si nous ne réagissons pas dans le bon sens, l’écart avec notre partenaire se creusera dangereusement quand la crise que nous traversons sera terminée.
Nos entreprises ont un besoin urgent d’augmenter leurs fonds propres qui seuls leur permettront de faire les investissements indispensables pour l’avenir et donc rattraper une grande partie de notre retard !
Chacun d’entre nous peut constater que l’Etat n’est pas la solution mais le problème. NON un chef d’entreprise n’a pas la capacité de faire des miracles et donc, pour répondre à l’urgence, ne partons pas dans des débats stériles, exigeons un « copier-coller » des mesures adoptées en Allemagne.
C. GOUDRON
Ancien patron d’ULTRALU SAS
Passez de la parole aux actes : faites progresser le libéralisme en France avec le Cercle Frédéric Bastiat
Pour garder son indépendance, le Cercle Frédéric Bastiat ne reçoit aucune subvention. Il ne vit que de vos adhésions et dons. Aidez-nous à populariser les idées libérales.
Vous avez 3 façons concrètes de soutenir le
Cercle : vous abonner à la revue « Lumières Landaises », adhérer au
Cercle, ou donner.
0 commentaire(s)