Coronavirus Covid 19 vs Climatovirus CO2 ?
Pourquoi un point d’interrogation ? Pour deux raisons, l’une étant que nous avons affaire à deux problématiques ayant induit des mesures d’ordre mondial, et l’autre … que des interrogations fondamentales subsistent à tous les niveaux. Le citoyen « normal » est bien perdu devant le déroulé des décisions en cours. Mais n’y aurait-il pas un lien avec le virus climatique ? Deux virus en totale opposition quant à la réalité de leurs causes.Le Covid 19 : science et politique, qui prend le dessus ?
Chaque Français aura pu constater les atermoiements du gouvernement, pour que finalement une décision soit prise dans une urgence absolue, alors que les (certains…) scientifiques semblaient alerter depuis belle lurette. On notera avec grand étonnement que le 24 janvier, la ministre en charge de la santé, Mme Agnès Buzyn déclarait : « Le risque d’importation depuis Wuhan est quasi nul, le risque de propagation du coronavirus dans la population est très faible ». Rapporté dans cet article, ce manque évident de compétence de la part d’une personnalité politique de ce niveau n’est pas le seul, loin s’en faut ! Rassurée, la population y avait cru, l’épidémie n’était donc pas si grave ! Peu de temps après, la ministre affirmait avoir averti le gouvernement sur le risque majeur que constituait le Covid 19 … Peut-on dire que seuls les imbéciles ne changent pas d’avis ? Doit-on en conclure que les politiques ont fait appel à des « experts » eux-mêmes peu compétents, ou bien que les spécialistes susceptibles de délivrer de bonnes analyses de la situation n’ont pas été écoutés par le gouvernement ? J’opterais bien volontiers pour cette seconde option … Pourquoi le professeur Didier Raoult a-t-il fait l’objet d’une telle polémique, et n’a-t-il pas été écouté ab initio ?Une flopée d’incohérences
On aura tout vu ! A tel point que le citoyen n’a pas bénéficié d’informations crédibles sur la réalité de la situation. Cela laisse à penser qu’au plus haut niveau de l’Etat, personne n’était en mesure d’apporter une quelconque réponse scientifiquement fondée. La preuve est apportée par l’inimaginable cacophonie autour des masques (et des gels hydroalcooliques), avec cet envoi le 19 février vers la Chine de « 17 tonnes de matériel » comprenant des combinaisons, masques, produits désinfectants, délivrés au titre de la « solidarité ». Ou bien cette mesure consistant à limiter les rassemblements de plus de 5000 personnes … c’est ahurissant, car même une personne n’ayant pas de connaissances médicales est en mesure de comprendre que s’il existe un risque de contamination par un seul vecteur aléatoire, autoriser la réunion de milliers de personnes constitue un acte criminel. Tout au plus aurait-on pu à ce moment-là mettre en œuvre les gestes-barrière et n’autoriser que les rassemblements limités en nombre (et soumis à une responsabilisation des participants au regard des distances et comportements à respecter). A postériori il s’est avéré exact que le rassemblement évangéliste de 2500 personnes à Mulhouse a été la cause majeure de la dissémination du virus en France, quoi qu’en disent les organisateurs. Mais l’exemple vient de haut, et le fait d’autoriser les élections n’a certainement pas été compris par le public pris en otage par des informations contradictoires : on ne peut par conséquent pas incriminer certains d’avoir « fait la fête », sans prendre les précautions élémentaires, ce samedi préélectoral. L’illogisme ne s’arrête pas là, puisque des privilégiés parisiens (notamment) ont été autorisés à rejoindre les résidences secondaires sur les littoraux (mais pas que …), sans aucun dépistage préalable, apportant certainement avec eux des cas de Covid 19 dans le monde rural… l’avenir nous éclairera sur la réalité, mais aussi et surtout sur la part de responsabilité de ceux qui ont décidé ce cette mesure : ils ne pourront pas argumenter en disant « on ne savait pas ». Je n’ai pas pour objectif de décrier des personnes qui ont peut-être un niveau social confortable, mais plutôt de dénoncer le principe du « deux poids deux mesures ». Dans le cas d’une pandémie, s’il existe un problème de transmission du virus par le déplacement de personnes, alors, la règle s’impose à tous, et ne doit pas être discriminatoire selon les catégories sociales : nous sommes tous sur le même bateau, voué au naufrage, si chacun ne respecte pas les protocoles établis par les scientifiques.Climatovirus ?
L’urgence climatique a été décrétée pour faire face à ce virus du réchauffement planétaire - implicitement provoqué par l’augmentation du CO2 - par une conférence des parties (COP) qui se réunit depuis 25 ans (la dernière était la COP 25 qui s’est déroulée à Madrid en 2019, la prochaine devait avoir lieu à Glasgow, elle vient d’être reportée sine die) en vue d’annoncer une fin du Monde inexorable si-rien-n’est-fait-pour-réduire-les-émissions-du-gaz-diabolique. Je ne reviendrai pas sur la réalité des effets du CO2 comme gaz à effet de serre, de nombreux scientifiques ayant traité le sujet, tel François Gervais, qui lui aussi met en doute cette urgence climatique. Je préciserai cependant que toutes les communications émanant de scientifiques se confrontant avec la pensée unique sur le climat sont systématiquement « démontés » par les médias (et par les politiques).L’urgence climatique
Cette urgence absolue, ce climatovirus CO2 qui traine depuis plus de 25 ans, pose des interrogations : s’il y avait réellement un effet avéré du CO2 comme cause d’un « dérèglement climatique catastrophique » conduisant à une proche fin du Monde, pensez-vous objectivement que les Nations ne mettraient pas en œuvre des mesures adaptées à ces enjeux d’ordre mondial ? Ceci peut conduire à une conclusion implicite : non, les systèmes climatiques ne sont pas – ou peu – influencés par le CO2. D’autant plus que les mesures prises conduisent à des aberrations économiques, où des entreprises échangent (et s’enrichissent avec) des droit d’émission de CO2, où la taxe carbone affecte de plus en plus les ménages les plus modestes, où les ENR sont en réalité des énergies polluantes, néfastes à l’environnement (un exemple : celui des oiseaux impactés par les éoliennes), et d’un coût bien supérieur à celui de l’énergie nucléaire (en France) pour un rendement bien moindre avec des taux de charge très faibles : on ne peut donc pas compter sur les ENR pour la « transition énergétique ». Ne parlons pas des véhicules électriques, dont les « bilans carbone » ne sont pas reluisants, et surtout qui génèrent des pollutions importantes du fait des matériaux employés (et importés pour la plupart … de Chine).Un virus idéologique ?
Le climatovirus CO2 est une illusion : contrairement au Covid 19, où la réalité de ce virus est bien avérée scientifiquement (sans parler de l’hécatombe humaine qui en découle), aucune étude revue par les pairs ne permet à ce jour d’établir un lien entre l’augmentation du CO2 (qui est bien réelle) et celle des températures (qui est également réelle sur le long terme, mais pas de façon linéaire et corrélative avec celle du CO2). Et si le climatovirus était d’ordre idéologique et non scientifique ? L’argument du réchauffement climatique est sous-tendu par ce que l’on peut nommer l’écologisme, et qui se traduit aujourd’hui par des hypothèses extrémistes et anticapitalistes. Certains ont parlé « d’éco-fascisme » pour décrire ces mouvements de plus en plus ancrés dans la collapsologie ou tout au moins dans un néo-malthusianisme vouant imposer une urgence absolue et la soumission des peuples à un nouvel ordre mondial antiprogressiste. Des « experts » du climat vont même jusqu’à applaudir la survenue du Covid 19, qui va régler de nombreux problèmes et obliger à cette décroissance. A ce propos, et compte tenu des dizaines de milliards investis chaque année pour ce « problème » climatique dû à l’Homme, mais qui n’est toujours pas avéré au plan scientifique, ne serait-il pas logique de réaffecter ces fonds du capitalisme « vert » au profit des problèmes qui, eux sont avérés, comme la pandémie actuelle ? Les soignants en manque de moyens pour protéger et se protéger apprécieront…Il n’y a pas d’urgence climatique
Le message adressé récemment à l’ONU par un panel de plus de 840 scientifiques et professionnels de 15 pays était sans ambiguïté : « il n’y a pas d’urgence climatique ! » ; il avait pour objectif d’éveiller le parlement européen sur l’absurdité du vote de la loi sur l’urgence climatique. Car la réalité est bien là : alors que depuis des lustres, certains cherchent à faire croire à un problème climatique dans lequel l’Homme aurait une part majeure de responsabilité, les catastrophes annoncées ne se produisent pas. Le climatovirus CO2 reste d’ordre idéologique.Le Covid19, une chance pour l’écologie ?
Certains pensent qu’il est enfin temps de changer de paradigme, quitte à asservir les populations. La pandémie est donc perçue par les adeptes de la décroissance comme une chance pour l’avenir de l’humanité. Et pour le climatovirus, la population n’a que le droit de se taire et d’écouter la pensée unique, sans parler des contradicteurs, qui figureront sur une liste pour être traduits devant un tribunal international de l’environnement. Cette idéologie est pourtant acceptée (voire promue) par nos dirigeants qui cherchent à se mettre dans la poche une minorité verte, que l’on voit aujourd’hui porter aux nues une jeune illuminée millionnaire qui ne peut que faire penser aux comportements de certains meneurs dans les années 1930 en Allemagne …En conclusion : quelle déraison !
La Raison semble avoir abandonné la France. Faisant face à un problème avéré et bien réel, on se trouve dans l’incapacité d’analyser objectivement la problématique du virus, et de réaliser des synthèses en concertation avec les experts. La politique, l’idéologie se positionnent au-dessus de la Science, peut-être pour défendre des intérêts que les idéologies ont définies comme majeurs. Avec le climatovirus, la Science se trouve sous contrôle des décideurs et de l’écologisme, aux dépends de la population. Alors que le climatovirus n’a toujours pas fait sa première victime, la fin du Monde annoncée prochainement justifie des comportements et des décisions fondés sur aucune réalité scientifique. J’avais relaté dans un article l’avènement de notre Ere : l’Idiocène. Tout cela semble se confirmer.Gilles Granereau, avril 2020
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