Pour un système de santé performant
Assurer la continuité du service
ou bâtir un système de santé performant.
C’était une catastrophe annoncée. Le système sanitaire français s’effondre par pans entiers. L’ensemble des secteurs sont concernés. La ville, la campagne, la médecine prétendument libérale, la médecine hospitalière publique ou privée, les EHPAD, etc... Ce qui focalise l’attention des médias en ce moment est la fermetures des services d’urgences hospitaliers. Malgré l’hospitalocentrisme qui a guidé la politique de santé française depuis des décennies, le secteur hospitalier français public est en grande difficulté. Le secteur hospitalier privé ne va pas mieux Cela ne date pas d’hier mais ces problèmes ont sauté aux yeux au moment des COVID, gérées politiquement et, dans un premier temps, uniquement autour de l’hôpital public. Ce fut flagrant lors de la première épidémie, apparue fin 2019. Le délabrement hospitalier fournit la raison pour imposer le premier confinement. Le prétexte officiel était d’éviter la surcharge des services, en particulier de réanimation. C’est cette insuffisance de moyens, manque de lits de médecine, manque de lits de réanimation, qui a justifié la coercition sociale.1 Faire des économies
Cette pénurie est le fruit de plusieurs dizaines d’années de rationnement pour « sauver la Sécu ». Pour l’État, « sauver la Sécu » prime sur soigner les gens en toutes circonstances. La fermeture des services a continué pendant les épidémies COVID, et se poursuit, y compris des services urgences. Le point d’orgue aujourd’hui est, après celle des services d’urgences d’hôpitaux locaux la fermeture des services d’urgences de grands CHU Les urgences n’ont pas toujours été une quasi spécificité hospitalière comme aujourd’hui. Elles le sont devenues par volonté politique. La médecine générale a été démolie par les gouvernements successifs. Sa mise sur la touche, évidente lors de la première épidémie, confirme cette volonté dévastatrice.2 Plusieurs problèmes aggravent aujourd’hui la situation
Aux problèmes structurels liés aux choix faits en 1945, et à plus de 75 ans de mauvaise politique gouvernementale, s’ajoutent des difficultés conjoncturelles.Inflation
Les hôpitaux, publics et privés, doivent subir l’inflation qui revient. Les EHPAD, les USLD et autres établissements de santé sont également concernés. Ils doivent faire face à des difficultés similaires à celles des hôpitaux ( augmentation du coût de l’énergie, de l’alimentation, du matériel, manque de personnel). La médecine de ville en est victime dans une moindre mesure C’est une vieille histoire. Sans entrer dans les détails l’inflation est liée à l’augmentation de la masse monétaire, ici entraînée par ce qu’on appelle - le « quantitative easing » L’État fédéral américain a décidé un beau jour que, pour faciliter l’accession à la propriété, surtout des minorités, les banques devaient prêter à des personnes insolvables. Une réaction en chaîne s’en suivit qui aboutit à la « crise des subprime ». Pour, prétendit-il, sauver les banques, l’État eut recours au« quantitative easing ». - l’argent magique. Les États, surtout l’État français, décidèrent de s’emparer de la gestion des COVID, au détriment des médecins. Ils prirent des décisions politiques injustifiées, ineptes et nocives, comme le confinement et la coercition sociale. L’économie, la société s’effondrèrent. Les COVID continuèrent leur vie. Pour, prétendit-il, réparer ses dégâts l’État inventa le « quoi qu’il en coûte ». L‘argent magique coulât à flot.Chaque fois une faute politique créa un problème et entraîna une seconde faute politique pour, paraît-il, le résoudre. En vérité une première balle dans le pied se doublait d’une nouvelle balle dans le pied.
S’y ajoutent la hausse des prix des matières premières, alimentaires, énergétiques, du transport ( carburant, conteneurs ...), etc. (Source) Il faut garder à l’esprit qu’un système de santé performant, comme une économie performante, nécessitent une énergie abondante et bon marché. Une énergie abondante et bon marché sauve des vies. Ces problèmes avaient commencé avant la guerre en Ukraine. Cette vraie guerre, voulue, et non déclarée contre la Russie, a servi de motif aux gouvernements européens pour imposer des sanctions économiques contre leurs populations et entreprises. Ces sanctions ont considérablement accru la cherté et rareté des produits. Le gouvernement français est en pointe dans cette nocivité suicidaire. Là encore ce sont des décisions politiques nocives sont la source du désastre socio-économique.
1 commentaire(s)
Robot Bastiat
[…] UN SYSTÈME DE SANTÉ […]