Macron sur son cheval blême
« Responsabilité mais en aucun cas panique » dit Macron. Il n’est pas Saint Jean-Paul II. Quand c’est Macron, les populations sont en droit de s’inquiéter.
« Nous sommes en guerre »
Quand un gouvernement inscrit son action sous le signe de la guerre, les gens doivent s’alarmer pour leur vie et leur liberté. C’est la porte ouvert à des coercitions majeures, à des décisions qui pourront entraîner la mort d’innocents, puisque « c’est la guerre ». C’est la justification du totalitarisme qu’il mettra en application.
La Peur mode de gouvernement.
Macron a créé la peur, puis il a chevauchée ce « cheval blême » pour étendre son pouvoir totalitaire. Certains justifient cette politique de la peur par l’obtention de l’obéissance des Français, pour leur bien. Si la peur est nécessaire, la politique est mauvaise. Si la confiance est obtenue, la politique est bonne.
Il a créé l’effroi lors des épidémies de COVID. Cet effroi était totalement injustifié au point de vue médical. La peur a permis, sans état d’âme, de soumettre les populations, de les enfermer, de les vacciner en masse, de force, malgré les effets secondaires vaccinaux nombreux et graves, de les chosifier, réduits à un QR code pour mieux les contrôler, de mettre en place et tester une législation totalitaire. Cette législation est prête a être utilisée de nouveau dès que l’État le voudra. Ce sont ses décisions. Il en porte la responsabilité.
Il a joué avec la peur à propos du prétendu « dérèglement climatique anthropique » et systématiquement négatif. Personne ne peut dire ce qu’est un climat réglé, le CO2 est un « gaz de vie », il n’y a pas « d’urgence climatique » . Le réchauffement, holocène, a permis l’explosion de la vie sur terre, l’apparition de l’Histoire, la prospérité de l’humanité qui, auparavant, à l’aire glaciaire, se réduisait à quelques groupes à peine capables de survivre.
Il a annoncé l’alarmante « fin de l’abondance ». Les pénuries n’ont rien d’apaisant et signent une politique socialiste. Il a accentué la peur avec la pénurie énergétique que lui et son gouvernement ont immédiatement instrumentalisée pour effrayer, faire obéir et culpabiliser les Français. Crise artificielle, qu’il a délibérément provoquée en prenant des sanctions contre les Français, au prétexte de punir la Russie. Les sanctions sont sa décision. Il en porte la responsabilité. Cette crise énergétique est préméditée. Pour les pénuries énergétiques, nous n’avons pas besoin que des missiles de précision frappent nos infrastructures énergétiques. Nous avons nos politiciens. Cela fait des années que pour complaire aux Khmers verts, et être élus, les politiciens en charge du pays, quelle que soient leur étiquette, ont sabordé la filière nucléaire, défaut d’entretien, fermetures intempestives et idéologiques des centrales existantes, abandon des surgénérateurs (Source) etc. S’y ajoutent des centaines de milliards d’euros de mal investissement dans des énergies dites « renouvelables », (éolien, méthanisation, solaire), non fiables, non pilotables, intermittentes, immatures technologiquement, polluantes à la fabrication, à l’implantation, à l’utilisation et à la fin de vie. Il n’est pas incohérent d’inclure dans cette liste les voitures électriques.
Il nous a précipité dans une guerre contre la Russie, ce qui n’est pas rassurant. Il a envoyé de l’argent, des troupes Françaises, du matériel de l’armée Française à l’Ukraine. Il a choisi son camp. La guerre continue, des civils innocents meurent.
COVID,Macron donnait le change
Les maladies font peur depuis l’aube des temps. Ce sont des adversaires d’autant plus angoissants que leurs vecteurs sont invisibles. Les gens demandent protection. Le gouvernement a beau jeu de « protéger ». Les gens jugent la gravité de l’épidémie à la sévérité des coercitions qu’ils subissent. Ils souffrent pour être sauvés.
Malgré les milliers de personnes qui mourraient. Soit par manque ou retard de soins (Plan blanc), soit par retard diagnostic, soit par suicide en conséquence des mesures d’enfermement et de coercition sociale. Soit par effet secondaire létal du vaccin anti COVID, obligatoire et de masse alors que ces personnes en parfaite santé qui ne seraient jamais mortes des COVID. Soit par manque de soins précoces quand elles avaient la COVID.
Malgré toutes ces personnes qui, sans en mourir, ont eu leur vie gâchées par la répression sociale ou par des effets secondaires délétères de la vaccination. Le Sénat se penchait déjà sur ce problème le 1 décembre 2021 troubles des règles, les témoignages se multiplient fausses couches, déficit de naissances etc...Il y a aussi les statistiques Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) aux États-Unis et L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) en France.
Malgré les finances de la France en lambeaux, l’économie française à la ramasse et la société disloquée.
Malgré tout cela, Macron pouvait donner le change lors de sa gestion du COVID, en prétendant agir pour « sauver des vies » et « protéger » les Français « quoi qu’il en coûte ». Bien des Français ont gobé sa propagande. Les milliers de vies sacrifiées étaient présentées comme un prix à payer pour en sauver d’autres. Des sacrifices humains en quelque sorte.
Énergie, impossible de donner le change
Parlant des coupures d’électricité engendrées par cette politique de pénurie énergétique, Laurent Meric, porte-parole d’Enedis, a inquiété tout le monde. Il a fallu rassurer. Macron est allé au charbon « Ce débat est absurde ((…) le rôle des autorités publiques ce n’est pas de transférer la peur, ni de gouverner par la peur. »
Les décès liés à la gestion des COVID (cf supra) étaient considérés comme des dégâts acceptables. Ce n’est plus le cas des éventuels décès qui seraient liés à la crise énergétique. Dans le premier cas le coupable désigné de la souffrance infligée n’était pas un humain, mais un virus. Le coupable véritable, le gouvernement, était occulté. Dans le second le coupable véritable, le gouvernement, ne peut pas se cacher. Il apparaît au grand jour. Un traumatisme causé par un humain un autre être humain, est plus délabrant qu’un traumatisme d’origine non humaine.
Macron peut agiter la guerre en Ukraine, les gens sont de plus en plus conscients que c’est lui le responsable de la situation de notre pays.
Malheureusement au lieu de revenir à une politique saine et utile à la France il persévère et continue à enfoncer le pays.
La peur change a t-elle de camp ?
Aurait-il peur ? Aujourd’hui le « cheval blême » s’est emballé. Il lui faut calmer les ardeurs anxiogènes gouvernementales et médiatiques.
« Appeler chacun à la responsabilité pour qu’il y ait de la sobriété ». S’il y a des coupures d’électricités c’est de la faute des Français qui n’auront pas fait d’économies suffisantes. Si ce qui reste de notre industrie s’effondre à cause de la politique énergétique, les particuliers, qui ne représentent que 20 % de la consommation d’électricité, ne souffriront pas de coupures. « Le travail du gouvernement c’est qu’il y ait une planification » Si c’est planifié !
Le souvenir des Gilets jaunes le hante. Il a du les réprimer sauvagement et les traiter comme des criminels. Que se passera-t-il quand les Français se rendront compte qu’ils sont victimes d’une politique abjecte, et abreuvés de mensonges ?
Par la faute de Macron la situation de la France n’est pas brillante. L’énergie c’est la vie. Les coupures d’électricité ne se réduisent pas à avoir froid et mettre un pull à col roulé, ni à être privé de téléphone ou d’ordinateur. L’électricité est partout dans la vie quotidienne, les systèmes électriques, les systèmes automatiques sont multiples. Sans énergie, en particulier sans électricité, plus d’entreprises, plus d’agriculture, plus d’industrie agroalimentaire. « William Saurin et Garbit mettent la quasi-totalité de leur production à l'arrêt » (Source)
Des millions de nos compatriotes se trouvent déjà en grande pauvreté, en grande précarité de logement, ou alimentaire. S’il fait crever les Français de faim, après les avoir fait crever de froid, cela pourrait pousser les gens, qui n’ont plus rien à perdre et qui réaliseraient que celui qui se fait passer pour leur protecteur est leur bourreau, à se révolter.
Dans cette hypothèse, les « nouveaux Gilets Jaunes » qui descendront dans la rue seront probablement plus coriaces et moins pacifiques que ceux qu’il a écrasés et éborgnés. Le Pouvoir a peur. D’où l’appel à rendre les « armes illégales ». Par armes illégales il faut comprendre la pétoire du grand-père. Les mafieux, les trafiquants, les malfaiteurs, les terroristes garderont leurs Kalachnikovs et tout le matériel occidental que l’Ukraine revend au marché noir. Le Pouvoir craint la violence du désespoir. Désarmer les populations diminue considérablement leurs moyens de révolte. Seul l’État reste armé. Il garde le monopole de la violence légale. Il se protège d’un éventuel recours à la violence légitime à son encontre. « Le droit de celui dont on attaque la liberté, ou, ce qui revient au même, la propriété, les facultés, le travail, est de les défendre même par la force; et c'est ce que font tous les hommes, partout et toujours quand ils le peuvent. » Frédéric Bastiat, Services privés, service public. (1850)
Malveillance
Pourquoi une telle malveillance ? L’État est-il psychopathe? Le psychopathe n’a aucune empathie pour autrui, n’accorde aucune valeur à la vie humaine, à la personne qui est réifiée.
Pourquoi un tel manque de maturité et de culture ? Il faut remarquer que l’âge moyen des derniers gouvernements indique que leurs membres ont subi depuis l’école primaire jusqu’à l’enseignement supérieur, l’éducation issue des idées de 1968 et des pédagogues. Ils ont été élevés par des adultes ayant eux mêmes subi en grande partie cette éducation. La question du lien de cause à effet avec cette médiocrité mérite d’être posée. Ils n’ont pas la culture nécessaire pour avoir une pensée critique. « Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas » est trop compliqué pour eux, et la plupart ne connaissent pas la vie. Il faudrait espérer alors que ni Macron, ni son gouvernement, ni l’Union Européenne n’aient vu venir, n’aient imaginé, que les conséquences catastrophiques de leurs politiques seraient causes de souffrances immenses pour leurs populations. Ces souffrances seraient donc accidentelles.
À moins qu’obnubilés par la création d’un monde nouveau, avec un homme nouveau, les souffrances infligées aux populations soient considérées comme un mal nécessaire, et donc délibérées. Ce qu’il faut observer c’est la ténacité dans la nocivité. Se tromper une fois peut arriver, c’est une erreur. Se tromper deux fois est une faute. Continuer à se tromper n’est plus une erreur, c’est voulu et répond à un objectif.
Depuis la création de la Vème république, les présidents sont chaque fois plus nocif pour le pays que leur prédécesseur. Nous pensions avoir touché le fond avec Hollande, mais Macron creuse.
Tout ça sent la fin de règne et la fin d’une civilisation.
Bastiat reviens !
« Que faut-il donc, faire?
Voici ma pensée. Je la formule dans toute sa naïveté, au risque de faire dresser les cheveux sur la tête à tous les financiers et praticiens.
Diminuer les impôts. — Diminuer les dépenses dans une proportion plus forte encore.
Et, pour revêtir cette pensée financière de sa formule politique, j'ajoute:
Liberté au dedans. — Paix au dehors. » Frédéric Bastiat, Paix et liberté le budget républicain (1849)
Liberté au dedans :
« Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l'abus qu'on en peut faire, maintenu l'ordre, assuré l'indépendance nationale et exécuté certains travaux d'utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche.
En dehors de cercle, religion, éducation, association, travail, échanges, tout appartient au domaine de l'activité privée, sous l'œil de l'autorité publique, qui ne doit avoir qu'une mission de surveillance et de répression. » Frédéric Bastiat, À MM. les électeurs de l’arrondissement de Saint-Sever 1846
Paix au dehors.
En finir avec les sanctions, renouer avec la Russie, écouter ce qu’elle dit, en finir avec la censure, cesser d’entretenir la guerre en Ukraine, penser d’abord à la France.
S’il faut la défendre « Je dirais au pouvoir: Manquez-vous de force pour maintenir l'ordre au dedans et l'indépendance au dehors? Voilà de l'argent et des hommes, car c'est au public et non au pouvoir que l'ordre et l'indépendance profitent. » Frédéric Bastiat, À MM. les électeurs de l’arrondissement de Saint-Sever 1846
Article paru dans Contrepoints
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