Il est temps de faire le bilan de la gauche en France
Il est temps de faire le bilan de la gauche en France
Par Claude Goudron
Il y a eu a eu le procès du nazisme à Nuremberg qui s’est déroulé de Novembre 1945 à Octobre 1946 avec un tribunal militaire international qui a permis à l’Allemagne de rapidement devenir une des démocraties les plus exigeantes et ce dès les années 50.
Malheureusement, alors que les crimes du communisme n’ont, avec les 100 millions de morts répertoriés dans « le livre noir du communisme », jamais fait l’objet d’aucun procès après sa chute en 1989, nous ne pouvons que le regretter car nous aurions pu certainement éviter l’arrivée au pouvoir de Poutine, un dictateur des plus sanglants de l’après-guerre, et toute sa clique d’oligarques peu recommandables, tous venant de la diaspora soviétique.
Ce procès du communisme n’aurait pu se faire qu’à un niveau international, mais la « fin de l’histoire » décrété par Francis Fukuyama et la croyance en la « victoire totale » du monde occidental nous paraissant évident, aucun homme politique donc n’a proposé le « mise en accusation « du communisme.
SOCIALISME A LA FRANÇAISE
Alors, d’une tout autre nature et d’une ampleur non comparable, ne devrions-nous pas entamer un « procès » à un « socialisme de France » qui se démarque doublement d’avec celui d’un Gerard Schroeder ou Tony Blair et surtout, fait unique dans une démocratie, d’une connivence assumée avec le communisme français.
Certes le « livre noir du socialisme de France » n’a pas à son actif l’extermination de citoyens français mais une destruction, ou tout du moins d’une dégradation coupable, de notre économie et de notre industrie.
Depuis la création de notre Vème République, alors que la France était en 1963 la deuxième puissance économique mondiale, les socialistes ont conquis trois fois le pouvoir et, par leur démagogie, ont concouru à la perte irréversible de notre puissance pour, à ce jour, être rétrogradée à la 7ème place en PIB national, mais surtout à la 26ème place en PIB par habitant !
N’oublions pas :
LA GOUVERNANCE FRANÇOIS MITTERRAND
C’est en 1981, grâce à la trahison d’un dénommé Jacques Chirac, que la gauche dite plurielle arrive au pouvoir avec nomination de plusieurs ministres communistes, c’est la première étape d’une « déconstruction » de notre pays :
+ Nationalisations à tout va de 39 banques et de grandes entreprises dont Rhône-Poulenc, Usinor, Péchiney… Toutes trois disparues ou passées sous pavillon étranger.
+ Politique monétaire ayant abouti à 3 dévaluations en 2 ans et le tournant de la rigueur en mars 1983 témoignant de l’absurdité d’un socialisme irresponsable.
+ réduction TT à39 heures, un premier coup de canif à la productivité de nos entreprises.
+ Retraite à 60 ans, l’absurdité absolue que nous continuons à payer aujourd’hui et qui nous a couté, depuis 40 ans, certainement un quart de PIB, 13% de production en moins et donc 13% de rentrées fiscales en moins.
+ Augmentation inconsidéré du nombre de fonctionnaires, +1,6 millions de 1980 à 2019 dont 1,3 millions sous la gauche au pouvoir.
+ Augmentation des prélèvements obligatoires passant de 41,7% en 1980 à 44,7% en 1987 (à noter qu’ils avaient déjà fortement augmentés sous Giscard d’Estaing).
N’oublions pas :
LA GOUVERNANCE JOSPIN
Après la dissolution désastreuse du même Jacques Chirac, Lionel Jospin et son équipe ont géré le pays de 1997 à 2002, il est à noter que M. Jospin a longtemps nié avoir faire partie du groupe d’extrême gauche lambertiste, allant jusqu’à accuser son propre frère.
+ Persuadés qu’ils n’allaient pas obtenir la majorité, l’équipe Jospin/DSK/ Aubry avaient inclus dans leur programme le passage aux 35 heures et c’est Martine Aubry qui s’en est chargé en promulguant les lois Aubry I et II qui ont fait tant de mal à notre économie et complètement désorganisé notre système de santé.
Il est important de rappeler les propos de Martine Aubry, rapportés par Le Point (Enjeux de juin 1999), je cite : « Je ne crois pas qu’une mesure généralisée de réduction du temps de travail créeraient des emplois » (discours de M. Aubry en septembre 1991 devant plusieurs milliers de militants de la CFDT au Zénith) et elle récidive en février 1993 en conseil des ministres lors des discussions préparatoires au XIème plan « Il n’est pas responsable de parler des 35 heures » Tout est dit dans cette contradiction !
Cette décision sonnera le début de la désindustrialisation de notre pays au profit de nos voisins allemands dont le Chancelier Gerard Schroeder se félicita en déclarant : « Je suis pour les 35 heures…En France, c’est une bonne nouvelle pour notre industrie ».
+ Un autre « sabotage » de notre économie a été perpétré sous son mandat lorsque sa ministre de l’écologie Dominique Voynet, qui s’en ai vanté dans une vidéo, nous a avoué avoir trahi notre pays avec la complicité de son homologue anglais, en bafouant les consignes du premier ministre qui lui demandait de défendre le nucléaire auprès des instances européennes.
Elle a donc condamné définitivement l’énergie nucléaire au niveau européen, elle a fait perdre à la France, selon Challenges, 288 Mds€ et par la même elle a mis en difficulté un des rares fleuron français qu’était EDF qui, en plus, a perdu une grande partie de son savoir-faire.
Nous le payons encore très chèrement aujourd’hui !
N’oublions pas :
LE MANDAT PRÉSIDENTIEL HOLLANDE
Son discours de campagne dans lequel il « vomit » sa haine des riches et de la finance, dans un pays drogué aux subventions et dont une grande majorité de citoyens est totalement ignare en économie, il lui a été facile d’accédé au pouvoir même s’il savait qu’il engagerait, comme Mitterrand en son temps, le pays dans une spirale mortifère.
Lui qui disait haïr les riches et qu’en France on était riche à partir d’un revenu mensuel de 4000€, avec ses indemnités actuelles il ne doit pas beaucoup s’aimer.
Ces trois erreurs économiques :
+ Hausse massive d’impôts, les prélèvements obligatoires passent de 42 à 45%, sans jamais redescendre en dessous depuis, sauf en tout début de mandat Macron mais pour peu de temps.
+ Taxation à 75% de la part des revenus supérieur à 1 million d’Euros, heureusement retoqué par le conseil constitutionnel, mais le mal est fait, de nombreux riches et créateurs d’entreprises ont compris que leur avenir n’était plus en France.
+ Allocations familiales plafonnées dans un premier temps à un quotient familiale à 2000€ puis 1500€ à partir de 2014 cela correspond exactement à la chute de la courbe de natalité annuelle en France, passant de 820 000 nouveaux nés à 760 000 sous son mandat.
BASTIAT AVAIT RAISON
Déclarant déjà au 19ème siècle, en parlant de nos dirigeants, je cite : « Puissent-ils se préserver longtemps de cette peste du socialisme », Frédéric Bastiat avait déjà tout compris dans cette courte analyse.
Alors nous devons demander, si ce n’est un procès, au moins une diffusion nationale de cette condamnation de ce socialisme à la française qui a fait tant de mal à notre pays depuis l’arrivée de Mitterrand et que l’on peut estimer certainement à plusieurs milliers de Mds € et donc à l’origine de notre surendettement et la « descente aux enfers » à laquelle nous assistons :
+ Une déconfiture, malgré des dépenses nettement supérieures celles de nos voisins, des fonctions régaliennes que sont notre système de santé, d’éducation, de maintien de l’ordre, de la justice et même actuellement de notre diplomatie.
+ Une destruction de notre système de production industrielle sur le territoire français qui nous rend dangereusement, on peut le constater à ce jour, dépendant de pays étrangers qui sont souvent nos ennemis affirmés.
+ Une démotivation de la population qui a perdu le sens de l’effort.
+ Une fuite de nos cerveaux qui trouvent chez nos concurrents étrangers un accueil que nous sommes devenus incapable de leur offrir sur notre territoire.
+ Des émeutes à répétition dont l’ampleur s’accentue et qui sont déclenchées à partir de d’épiphénomènes.
+ Une apparition de « mouvements extérieurs « qui cherchent à prendre le contrôle de notre pays.
UNE REMISE EN CAUSE INDISPENSABLE
Le parti socialiste allemand a pris la décision radicale en 1959 à Bad Godesberg d’un tournant dans leur doctrine en disant « adieu au marxisme ».
En France le parti socialiste, toujours « associé « au parti communiste, ne l’a jamais fait, au contraire, y compris dans le gouvernement actuel, nous assistons à une attaque sans précédent des médiats qui ne sont pas dans « leur pensée unique » telles Valeurs actuels ou Cnews, jusqu’à en demander leur dissolution.
Il serait grand temps que les libéraux que nous sommes exigent, si ce n’est un procès, qu’au moins la vérité sur la nuisance pour notre pays des 3 (et partiellement 4) législatures socialistes soient débattue et que des excuses soient adressées aux Français.
Ce serait un bon sujet pour une commission parlementaire qui serait exigée par la droite et ferait enfin la lumière sur une gauche française, de Mélenchon à Macron (dans certaines de ses décisions), qui ont fait tant de mal à notre pays par pure idéologie, démagogie, mégalomanie ou même stupidité.
Il est temps de jeter le socialisme « à la française » à la poubelle de notre histoire !
Rejoignez-moi dans cette démarche et exigeons des socialistes français leur « Bad Godesberg » !
C. GOUDRON
0 commentaire(s)