Iconographie
Frédéric Bastiat
Buste de Bastiat à Mugron
Histoire de ce buste : En 1866, un comité se forma à Mugron afin de faire ériger une statue de Bastiat sur la place principale. Son exécution fut confiée au sculpteur Vital Dubray. La statue, reproduite ci-dessous, fut inaugurée le 23 avril 1878. Elle comprenait le buste de Bastiat en bronze au sommet du monument, avec à ses pieds une statue de femme, également en bronze représentant la Renomée, qui éEn 1866, un comité se forma à Mugron afin de faire ériger une statue de Bastiat sur la place principale. Son exécution fut confiée au sculpteur Vital Dubray. La statue, reproduite ci-dessous, fut inaugurée le 23 avril 1878. Elle comprenait le buste de Bastiat en bronze au sommet du monument, avec à ses pieds une statue de femme, également en bronze représentant la Renomée, qui écrivait sur le marbre les principales oeuvres de Bastiat. crivait sur le marbre les principales oeuvres de Bastiat. En 1942, les Allemands, à la recherche de métaux non ferreux, démolirent la statue pour s'emparer du bronze. Heureusement, il existait encore un moule du buste, pris et confié à la garde de la municipalité, ce qui en permit la reconstitution.
Quelques photos de la maison de Frédéric Bastiat
Histoire de cette propriété: La famille de Frédéric Bastiat était originaire de Laurède. Propriétaire terrien, l'arrière grand-père avait émigré à Mugron, après son mariage, pour y fonder un négoce. Il occupait la maison de la place Frédéric Bastiat qui est devenue aujourd'hui la perception. Il aura neuf enfants. L'un d'entre eux, le grand père de Frédéric, alla s'établir à Bayonne pour y ouvrir une succursale de la maison landaise. Il s'y maria en 1770, et il eut 8 enfants. Il se créa alors une résidence secondaire près de Mugron, à Souprosse, en acquérant après la révolution le domaine de Sengresse, classé bien national et qui avait appartenu au comte de Béthune-Charrost. Ce domaine, comprenait une belle maison de maître et plusieurs métairies. Son fils aîné travaillait dans l'affaire familiale avec l'un de ses frères et l'un de ses beaux frères, M. de Monclar. Il se mariât vers 1800 avec une jeune fille de Bayonne. De cette union va naître Frédéric, en 1801, puis une sœur qui mourra en bas âge. Mais les parents de Frédéric sont atteints de tuberculose. Sa mère meurt en 1808, alors que Frédéric n'a que 7 ans. En 1810, il perd sa grand mère. Son grand père se retire alors avec sa fille Justine dans la maison de Mugron, emmenant avec lui Frédéric et son père, qui va mourir à son tour la même année. Frédéric va être élevé par sa tante, Mlle Justine Bastiat. Elle l'enverra faire ses études à l'excellent collège de Sorèze, dans le Tarn. A la fin de ses études, il sera embauché dans la maison de commerce de Bayonne par son oncle de Monclar. En 1825, alors qu'il a 24 ans, son grand-père meurt. Il hérite de la gentilhommière de Sengresse, où il va s'installer, et de 3 métairies. Pendant quelques années, il va s'y consacrer entièrement. Son objectif était de remplacer l'assolement triennal, qui laissait un tiers des terres en jachère, par la culture alterne. Dans un premier temps, il décida d'enlever du domaine dix hectares de terre pour y faire des cultures expérimentales. Pour cela il prit avec lui des jeunes de dix à quinze ans pour travailler avec lui. Mais ces expériences se soldèrent par un échec, et il laissa ses métayers s'occuper tous seuls de leurs terres. Bastiat, qui n'avait pas de descendant direct, avait légué Sengresse à sa tante Saubade Victoire Bastiat, qui était mariée à Henry de Monclar, ancêtre des Gavardie de Monclar. La maison a été longtemps habitée par le fils aîné de la famille Dufaur de Gavardie de Monclar. Depuis 2004, elle est habitée par un couple d'anglais, M.et Mme Mc Lusky, qui n'avaient jamais entendu parler de Bastiat auparavant, mais qui se sont fait un point d'honneur de venir nous faire une visite au Cercle Frédéric Bastiat.
Tombe de Bastiat située dans l'église Saint-Louis de Français à Rome.
Texte de la tombe : ICI REPOSE FREDERIC BASTIAT REPRESENTANT DU PEUPLE A L'ASSEMBLEE NATIONALE CORRESPONDANT DE L'INSTITUT DE FRANCE NE A BAYONNE EN 1801 MORT A ROME LE 24 DECEMBRE 1850 L'ASSEMBLEE NATIONALE REGRETTE EN LUI UN REPRESENTANT AUSSI ECLAIRE QUE CONSCIENCIEUX L'ECONOMIE POLITIQUE, UN INTERPRETE EMINENT DE SES PLUS PURES DOCTRINES ET DE L'HARMONIE DE SES LOIS ET SA FAMILLE NE SE CONSOLE D'UNE SEPARATION SI DOULOUREUSE QUE PAR LE SOUVENIR DE SA MORT CHRETIENNE in pace
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